Ceux qui vont mourir te saluent

Fiche de lecture – Ceux qui vont mourir te saluent

Ceux qui vont mourir te saluent, aux éditions J’ai lu, est un roman policier français paru en 1994. Il est le troisième roman de l’auteur Fred Vargas. L’histoire contemporaine se déroule à Rome. L'intrigue met en scène trois jeunes amis indéfectibles. À leur côté, une femme mystérieuse, intrigante et envoûtante. Son mari est un conservateur français internationalement connu. Et le jour où on lui présente une œuvre inconnue attribuée à Michel-Ange, il soupçonne un trafic au sein de la grande bibliothèque du Vatican. Et ses intuitions semblent être exactes, puisqu’il est assassiné lors de son séjour à Rome. Débute alors une enquête menée par la police italienne, mais qu’une importante personnalité française a intérêt à étouffer.

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Rome, la gare centrale… David et Thibault attendent impatiemment une femme. Cette femme s’appelle Laura. Elle a 43 ans. Elle arrive de Paris. Elle est l’épouse d’Henri Valhuber, le père de Claude. Laura repartira le lendemain.

Henri Valhuber, français, a fait ses études à Rome. Il est aujourd’hui expert d’art, spécialiste des images baroques. Dans son bureau de Paris, un homme lui présente des fragments rares d’un croquis de Michel-Ange. Henri pense immédiatement avoir à faire à une œuvre appartenant à la bibliothèque du Vatican. Persuadé que cette œuvre a été dérobée à la Vaticane, Henri décide de revenir à Rome afin de mener son enquête.

Claude, David et Thibault, un trio d’amis qui se connaissent depuis l’enfance, sont passionnés par les empereurs romains. Ils forment un triumvirat tel que David est l’empereur Néron, Thibault, l’empereur Tibère et Claude, l’empereur Claude.

Gabriella, vieille amie des 3 « empereurs », a été élevée par Monseigneur Lorenzo Vitelli, lui-même ami de longue date d’Henri et Laura. Lorenzo aime beaucoup Tibère qu’il considère comme sérieux et travailleur mais beaucoup moins Néron, qu’il juge sombre et provocateur. Il a pris soins de Claude quand son père n’était pas là.

Claude, qui ne pense qu’aux filles, a toujours vécu dans l’ombre de son père Henri et est très impressionné par lui. Il est donc paniqué lorsqu’il apprend que celui-ci arrive à Rome. Mais avant même de pouvoir lui parler, Henri Valhubert est retrouvé mort par Tibère lors d’une fête organisée devant le palais Farnèse. Il a été empoisonné avec de la ciguë.

Immédiatement Claude, Néron et Tibère sont suspectés de ce meurtre et arrêtés.

Édouard Valhubert, le frère d’Henri et premier ministre français, fait des pieds et des mains pour que l’inculpation contre son neveu soit annulée. Non pas parce qu’il tient beaucoup à lui, mais parce qu’il ne veut surtout pas que son nom soit entaché. Et il demande à un juriste de Milan, Richard Valence, d’aller à Rome étouffer l’affaire. Valence charge son enquêteur, Ruggieri, d’élucider cette histoire et de lui rapporter les faits afin de mieux les passer sous silence. Ruggieri, intègre, ne l’entend pas de la même oreille.

Ruggieri se rend au Vatican pour débuter son enquête et interroger Lorenzo Vitelli, évêque du Vatican, sur les trois suspects.

S’ensuit ensuite des révélations successives sur un trafic d’art découvert par Henri et commis par son homologue à Rome, le besoin d’argent d’Édouard pour les finances de l’État et qui hériterait de beaucoup d’argent à la mort de son frère, d’activités frauduleuses de Maria, la surveillante de la Vaticane, une jeune femme qui parait innocente, mais qui en réalité est complice d’un trafic de vols de livres incluant également Tibère. Valence découvre également que Laura travaillait pour un voleur de bijoux. Ruggieri découvre que Gabriella est la fille légitime de Laura. Henri serait devenu fou s’il avait appris ça et Laura peut donc elle-aussi, tout comme Gabriella, être considérée comme suspecte de son meurtre pour éviter sa colère. Beaucoup de gens ont donc un intérêt en la mort d’Henri.

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