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CGE ÉCRITURE PERSONNELLE

Fiche : CGE ÉCRITURE PERSONNELLE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Novembre 2022  •  Fiche  •  662 Mots (3 Pages)  •  231 Vues

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Notre maison est une représentation de nous, de ce que nous sommes. C’est notre foyer, notre endroit où nous pouvons nous sentir en sécurité en toute circonstances. Elle est une représentation symbolique de notre intérieur, de notre psyché. Elle est aussi le corps que nous habitons, celui que nous connaissons, imparfaitement ou dans ses moindres détails. Chaque pièce est une dimension intérieure, une facette de la personnalité et un potentiel. Cependant, pourquoi vivons-nous l’intrusion d’un étranger chez soi comme un traumatisme ? Premièrement, nous verrons pourquoi la maison est un lieu de l’intime, puis nous démontrerons pourquoi malgré cette protection, notre maison peut être sujette à des infractions. Enfin, nous expliquerons en quoi cela constitue un traumatisme.

Tout d’abord, notre maison est un lieu dans lequel nous souhaitons à tout prix nous sentir en sécurité. Il s’agit d’un lieu où nous pouvons enfin faire tomber les masques, où nous pouvons être nous- même. Nous y connaissons tous les recoins, elle fait partie de nous. Lorsqu’on était petit, nous avons tous construit des cabanes à l’aide de couvertures, ou de morceaux de bois. Dès notre plus jeune âge nous avions déjà cette notion d’intimité en nous. Dans La maison, un lieu de vie et de bien-être, d’Alberto Eiguer, il est stipulé que la maison incarne le passé, et contient la mémoire, parfois sur plusieurs générations. A. Eiguer affirme que la maison est un lieu où se vivent les évènements les plus intimes. Cet exemple nous démontre que notre foyer fait partie de nous, qu’on y est relié de la manière la plus intime qui soit.

Néanmoins, cette maison qui constitue pour nous toute la protection mais également qui nous fournit toutes les ressources dont nous avons besoin peut être sujette à des infractions. C’est ce que raconte le film Don’t breath, la maison des ténèbres (2016), qui met en scène trois jeunes gens qui vont tenter un casse dans une maison se situant dans un quartier pauvre en s’introduisant dans la demeure d’un vieil homme aveugle, en connaissance de cause, et qui vont s’y retrouver pris au piège car ce dernier est plus dangereux que ce qu’ils avaient imaginés. Cet exemple sur ce thriller nous démontre que nous ne sommes jamais à l’abri d’individus malveillants qui veulent nous nuire en utilisant nos faiblesses.

Enfin, pour parler de l’impact qu’une intrusion peut engendrer chez un individu, nous allons nous appuyer sur un second film d’horreur/thriller qui justifie le traumatisme causé : Hush pas un bruit (2016). Ce thriller qui dure 1 heure 30 mettra en scène la demeure d’une femme sourde – muette qui sera sujette à l’intrusion d’un tueur en série dans sa villa à l’orée d’une forêt. Étant privée de deux de ses principaux sens, elle ne pourra ni appeler à l’aide, ni entendre le tueur. Mais dotée de son intelligence, elle parviendra à s’en sortir et à tuer le tueur qui ne voulait l’assassiner que pour en faire un trophée en plus sur son tableau de chasse.

Pourtant, certaines personnes vivent ce traumatisme d’une manière plus profonde que d’autre. C’est le cas de Guy de Maupassant. Il conte à travers Le Horla (1886), une de ses nouvelles les plus connues, ses angoisses face à cet être invisible qui semble s’immiscer dans sa vie, et surtout dans ses nuits. Le Horla semble être apparu après que le narrateur soit tombé malade. Il s’est senti envahi par une mélancolie inexplicable et petit à petit il a commencé à ressentir cette étrange présence au sein de son foyer, qui avec le temps, l’a clairement rendu paranoïaque au point de ne plus dormir.

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