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Bérénice – Racine : Acte IV, scène 4.

Commentaire de texte : Bérénice – Racine : Acte IV, scène 4.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2019  •  Commentaire de texte  •  1 045 Mots (5 Pages)  •  3 313 Vues

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Bérénice – Racine : Acte IV, scène 4.

Bérénice, est une pièce de théâtre ; écrite par racine en 1671. Cette tragédie met en valeur les sentiments ressentis par l’un des personnages principaux ; Titus. A travers ce monologue, il nous fait participer à sa réflexion dans sa prise de décision.

Titus, le fils de l’empereur Vespasien aime Bérénice, la princesse de Palestine. À la mort de Vespasien, Titus succède à son père et devient empereur. C’est ici que démarre son dilemme : le sénat interdit toutes unions avec une reine étrangère, Titus doit donc faire un choix entre amour et pouvoir.

Il se remet en question et notamment par des procédés de questions rhétoriques. Dans cette scène, Titus est seul face à ses interrogations, il cherche au fur et à mesure de son monologue une réponse. Dans ce monologue nous distinguons deux Titus ; un Titus amoureux et un Titus empereur.

Dans un premier axe nous nous intéresserons à la confrontation de Titus avec lui-même et son dédoublement de personnage, dans le deuxième axe nous aborderons son grand désarroi et son hésitation face à ce cruel dilemme.

​À la suite de la mort de son père, Titus se retrouve rapidement confronté à faire un choix entre abandonner la femme qu’il convoite ou abandonner son titre d’empereur, l’héritage de son père. Dans ce monologue nous remarquons deux visages de Titus. La marque la plus nette de ce dédoublement est la séparation en deux parties égales du monologue. Le monologue compte 54 vers et c’est dans la première partie (du 1er vers jusqu'à la moitié) du monologue que Titus évoque son amour envers Bérénice. Grace au champ lexical employé, ainsi que l’utilisation des rimes masculines dans les vers 993 à 998, on note l’attachement et l’amour profond qu’il porte à Bérénice ; celle qui « Sait si bien découvrir les chemins de mon cœur » (v.994)

Le vocabulaire utilisé à l’égard de Bérénice est élogieux : « douce langueur » (v.993) ; « ces yeux armés de tous leur charmes » (v.996) ; « un cœur que j’adore » (v.999). Il mise sur la compréhension de Rome, et espère qu’ils adopteront une « Bérénice romaine » ; Ainsi, lorsque Titus évoque « Rome », il utilise une personnification, on note aussi plusieurs occurrences de Rome qui est cité sept fois. Titus donne à cette cité une dimension humaine, donc un cœur capable de succomber et d’aimer Bérénice.

Titus se retrouve ainsi face à son destin et a cet honneur et héritage laissé par son père ; il en est honoré et en a pleinement conscience on le constate dans la seconde partie du monologue (du vers 27 jusqu’à la fin). A partir de « Titus, ouvre les yeux ! » (v.1013) ; « T'annoncer ton devoir jusque dans ton armée » (v.1020) ; « Ah lâche ! fais l'amour, et renonce à l'empire » (v.1024) ; « Qu'ai-je fait pour l'honneur ? J'ai tout fait pour l'amour. » (v.1030).

Il s’exprime à lui-même a la deuxième personne du singulier, alors qu’au début il parlait à la première personne cela donne l’impression d’un écho qui lui dicte quoi faire. Il n’est plus passif et devient actif en se questionnant et en employant le ‘’tu’’. L’alternance du ‘’je’’ répété dix-sept fois dans le texte et du ‘’tu’’ répété

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