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Lecture Analytique, Jean Racine, Phèdre Acte IV

Note de Recherches : Lecture Analytique, Jean Racine, Phèdre Acte IV. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2013  •  440 Mots (2 Pages)  •  10 994 Vues

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Dans les tragédies classiques les dieux ont une place très importante, la fatalité et la vengeance sont elles aussi essentielles. Phèdre est un tragédie classique du 17e siècle écrite par Jean Racine.

Dans cet extrait Thésée vient d’apprendre que son fils l’a trahi, il décide alors de se venger. Nous allons donc analyser cette scène représentant un aveu contrarié où Phèdre souhaite faire une révélation à Thésée concernant Hyppolite, mais après avoir appris une nouvelle consternante de la part de Thésée elle décida finalement de se taire. On remarque dans cet extrait la bêtise de Thésée qui est qu’il ne fait pas attention à ce que Phèdre cherche à lui dire, il n’entend pas ce que celle-ci veut lui expliquer.

Dans un premier temps nous allons parler de l’ironie du sort dans cette scène. Thésée est à la fois le maître et la victime du destin car il demande aux dieux de punir son fils mais d’autre part on lui a menti. On remarque une exaspération de Thésée dans les vers 9 et 34 exprimée par une ironie terrible de sa part. De plus, la réplique du vers 31 “qu’il l’aime” précipite la catastrophe et annule les bonnes intentions de Phèdre, à ce moment là nous sommes dans une situation de péripécie où l’action est relancée.

Dans une deuxième partie nous allons présenter le triomphe de la vengeance. Dans cette scène quelques répliques telles “misérable”,”enfant si coupable” et “ingrat” appartiennent au champs lexical de la trahison car Thésée se sent trahi par Hyppolite son fils. Ce lexique est tragique, cela nous montre la gravité de l’histoire concernant Hyppolite et donc son mérite pour la mort. Lorsque Phèdre s’entretiens avec Thésée dans cet extrait, elle culpabilise.

A la fin de la scène, Phèdre garde le silence, elle choisit de ne rien dire. Elle se fait emporter par sa jalousie, cela lui fait retenir l’aveu qu’elle avait à faire à Thésée. Le fait de garder le silence est une ultime vengeance de Phèdre poussé par un fort sentiment de jalousie.

Après avoir identifié cet extrait, nous pouvons affirmer qu’il s’agit d’une ironie tragique, Thésée se base sur des mensonges car il n’entend pas les propos de Phèdre ou bien il ne veut pas les entendre. De plus, nous pouvons dire que cet extrait tourne autour de la vengeance car d’une part Thésée veut se venger de son fils et d’autre part elle aussi souhaite se venger. Elle décide de se taire après avoir écouté Thésée lui expliquer qu’Hyppolite aimait Aricie. Prise de jalousie elle se tut préférant ne rien dire à Thésée qu’elle était pourtant venue voir dans le seul but de lui dire la vérité.

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