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Baudelaire : les fleurs du mal

Fiche de lecture : Baudelaire : les fleurs du mal. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Septembre 2016  •  Fiche de lecture  •  1 589 Mots (7 Pages)  •  730 Vues

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FICHE DE LECTURE

I. L’auteur :

Faisant parti du cercle des poètes maudits, charcles Baudelaire (1821-1867), d’abord critique d’art est un de nos plus grands poètes, précurseur du symbolisme et de la poésie moderne. Il est tout d’abord Romantique puis parnassien avant d’énoncer les principes du symbolisme dans son sonnet « correspondances ». Orphelin de père sous tutelle financière et qui aime vagabonder, Baudelaire voyagea beaucoup vers les Indes et notamment à l’île Maurice et la Réunion, il fait en, effet preuve d‘exotisme dans ses poèmes. Son plus grand ouvrage est « Les Fleurs du Mal » publié en 1857, pour lequel s’est dirigé un procès lui intimant d’enlever 6 poèmes, une nouvelle édition apparaît en 1861 dans laquelle il ajoute 35 pièces. Le recueil « petits poèmes en prose » est publié en 1869, après sa mort.

II. Le livre :

Le recueil de poèmes « les fleurs du Mal » est publié en 1857.

1) L’histoire

Ce recueil illustre l’histoire d’une âme dans les divers moments de son expérience antérieure, tant dans ses bonheurs que dans sa douleur, le mal et son impossibilité à atteindre l’Idéal.

2) Les personnages

Divers personnages sont représentés. On voit dans les poèmes de Baudelaire divers visages de la beauté qu’on pourrait comparer à Jeanne Duval, une de ses conquêtes ou encore Mme Sabatier à qui il porte une profonde admiration. Il se sert de ses visages pour exprimer son bonheur mais aussi sa douleur que toute personne ayant connu l’amour pourrait comprendre. D’autres allégories de la misère, de la pauvreté (comme les chiffonniers, les ivrognes, …) l’aident à exprimer son point de vue.

3) L’œuvre

Ce recueil se divise en 6 parties : « Spleen et Idéal » ; « Tableaux parisiens » ; « le Vin » ; « Fleurs du Mal » ; « Révolte » et enfin « La mort ». Dans ce livre il exprime le chemin d’une pensée, d’une vie vouée à l’échec. Le poète exprime d’abord l’histoire d’une âme dans divers moments de son expériences ( en faisant une éloge de la beauté mais en parlant aussi de la souffrance qu’elle engendre, de l’inaccessible Idéal, de ses rêves et de ses tourments avant d’aller se réfugier dans les « Paradis artificiels » puis dans l’alcool) il fait ensuite une analyse du mal, des démons, de l’incommensurable désespoir vers lequel il nous pousse ; et tente de faire naître la beauté de la laideur avant de lancer un cri de Révolte contre le religion et de trouver un aboutissement dans la Mort.

III Réflexion d’ensemble

1) Thèmes abordés

Les thèmes abordés par Baudelaire sont antithétiques. Chaque thème évoqué a son contraire évoqué dans le recueil.

L’amour est abordé tout au long du recueil sous plusieurs formes ; d’abord la passion avec notamment « le serpent qui danse » et « Le parfum » mais aussi la souffrance liée à l’amour, beaucoup plus présent par exemple dans « semper eadem », poème dans lequel le poète évoque sa douleur à l’aide de la ponctuation forte et le dilemme de la Mort et la Vie.

Le Mal fait partie intégrante de ce recueil. Il est visible dans la plupart des poèmes. Le poète arrive cependant à en tirer la beauté comme dans « Le Vin » et même à en faire un passage obligé dans la vie Humaine. En effet, il n’est pas rare de voir les mots « ténèbres » « funeste » « Satan » « démon « sorcières » « crimes » et bien d’autres encore. Il amplifie ce thème par ces mots extrêmes avec une tonalité parfois nostalgique. Dans e poème « prière » par exemples, il aborde un air provoquant et cherche à choquer les lecteurs en louant le diable en personne comme on loue un dieu, à l’aide de futurs il décrit la victoire du Mal sur le Bien.

Le poète fait aussi de nombreuses éloges des femmes et de la beauté comme dans « le cadre » « le beau navire » « toute entière » et « causerie » où il décrit la femme comme une « métamorphose mystique» dont le seul « défaut » est d’enivrer les hommes et à cause de cela les compare parallèlement à des « bêtes ».

Le chagrin la mélancolie et la nostalgie avec notamment le douloureux souvenir d’un paradis perdu avec « Moesta et errabunda » et l’utilisation de l’imparfait du souvenir dans « Le cygne » sont aussi

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