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Objet De Culte

Note de Recherches : Objet De Culte. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2015  •  389 Mots (2 Pages)  •  713 Vues

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Deuxièmement, dans la lignée de Spinoza, Bergson définit la liberté comme l'adhésion à soi-même. L'homme libre est celui qui est en accord avec lui-même et qui sait ce qu'il veut. L'acte libre est celui qui exprime notre personnalité profonde et dans lequel nous pouvons nous reconnaître. Par opposition, l'homme aliéné est celui qui est embrouillé, qui n'a pas tiré les choses au clair et ne sait pas ce qu'il veut ; l'acte accompli sous influence est celui qui ne nous ressemble pas et dans lequel nous ne pouvons pas nous reconnaître, car nous n'en sommes pas véritablement la cause.

Finalement, selon cette conception la liberté se conquiert par un travail de clarification opéré sur soi. On pourrait dire que pour être libre il faut suivre l'injonction de Nietzsche : « Deviens ce que tu es ! »

Conclusion

Pour conclure, il y a deux grandes manières de penser la liberté :

• On peut penser la liberté à partir de la spontanéité. On verra alors dans la liberté un sentiment subjectif de faire ce que l'on veut, et on pourra être mené à penser la liberté comme libre arbitre ou comme puissance. Le fou et le sot offrent peut-être des figures percutantes de cette liberté !

• On peut penser la liberté comme obéissance à la raison. Alors la liberté n'est plus à chercher dans le hasard ou la folie, mais au contraire dans la sagesse, dans la lucidité et la conscience des nécessités du monde.

La liberté, c'est l'absence de mur. Il y a donc deux manières d'être libre : briser les murs (première solution) ou les contourner (deuxième solution). On peut concilier les deux approches : les stoïciens recommandent de distinguer les murs inébranlables des autres afin de concentrer nos coups de marteaux sur ces derniers.

VALEUR ECHANGES :

l’argent n’a pas de valeur d’usage, il n’a qu’une valeur d’échange ; il ne représente donc que du travail humain, mais on croit qu’il a une valeur en soi. Ainsi, l’échange présente le rapport des marchandises comme objectif, et donc égal et juste, alors qu’il n’est que la traduction d’un rapport social lui-même déséquilibré. Bref, le rapport entre les marchandises masque un rapport entre les hommes. L’échange économique produit toujours une illusion car il ramène les différences qualitatives (des valeurs d’usage) à des différences quantitatives (des valeurs d’échange), l’échange produit une double aliénation qui le rend toujours illusoire.

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