Autobiographie séquence
Cours : Autobiographie séquence. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Adam Lamrous • 11 Novembre 2022 • Cours • 3 043 Mots (13 Pages) • 154 Vues
Devoir de français : autobiographie
- Point de grammaire : construction de la phrase
Une proposition est une entité grammaticale qui contient nécessairement un verbe conjugué. Elle est composée d’un sujet et d’un prédicat. Le prédicat est l’information apportée à propos du sujet. Le plus souvent, le prédicat est composé d’un verbe et de compléments.
L’entreprise Michelin produit des pneus de qualité.
Sujet Prédicat
Quelle est l’information donnée sur l’entreprise Michelin ? On nous apprend qu’elle produit des pneus de qualité. Donc « produit des pneus de qualité » est le prédicat.
Phrase simple et phrase complexe : Une phrase simple est une phrase qui ne contient qu’une seule proposition. Une phrase complexe en contient plusieurs. Si l’on reprend l’exemple précédent, la phrase ne contient qu’un seul verbe conjugué (« produit »), donc une seule proposition. Il s’agit d’une phrase simple.
Les élèves aiment le français mais ils peuvent encore s’améliorer.
Proposition 1 Proposition 2
Cette phrase contient deux verbes conjugués (aimer et pouvoir), donc deux propositions. Il s’agit d’une phrase complexe. Ici, les propositions sont liées entre elles par une conjonction de coordination : mais.
Il existe deux grands types de phrases complexes. Les phrases dont les propositions sont juxtaposées ou coordonnées, et celles dont les propositions sont subordonnées. Pour les différencier, il faut savoir distinguer les propositions principales des propositions subordonnées.
Une proposition principale est une proposition qui gouverne une autre proposition. Une proposition subordonnée est une proposition qui dépend d’une autre proposition.
Je pense qu’il est temps de chasser les mouches.
PP PS
La fille que j’ai aperçue ce matin a les yeux bleus.
PP PS
Les différents types de propositions subordonnées :
Subordonnée | Mot introducteur | Exemple |
Relative | Pronom relatif | La fille que j’ai aperçue ce matin a les yeux bleus. |
Conjonctive | Conj. de subordination | Il faut que tu viennes avec moi. |
Interrogative | Mot interrogatif | Je me demande quel travail Adam va nous donner à faire. |
Exclamative | Mot exclamatif | Regarde comme le temps est beau. |
Infinitive | Rien (verbe infinitif) | Je l’ai vue faire ses devoirs. |
Participiale | Rien (verbe au participe) | Les enfants étant à l’école, nous pouvons aller déjeuner ensemble. |
Exercice 1 : Pour les phrases suivantes, indiquer s’il s’agit d’une phrase simple ou d’une phrase complexe. S’il s’agit d’une phrase complexe, souligner la proposition principale en rouge, la/les proposition(s) subordonnée(s) en vert, et indiquer de quel(s) type(s) de proposition(s) subordonnée(s) il s’agit.
- Je pense que c’est quelqu’un de bien.
- Je ne sais pas ce que cela veut dire.
- J’admire à quel point il travaille.
- Son entreprise se porte bien.
- Souviens-toi de ce que je t’ai dit hier.
- Le cours étant terminé, les élèves peuvent rentrer chez eux.
- On peut toujours apprendre de ses erreurs.
- Sais-tu dans quelle salle nous avons cours ?
- J’aimerais que tu me rendes le stylo que je t’ai prêté.
- Je n’ai rien à faire ici.
- Préviens-moi quand tu pars.
- Tout cela n’était peut-être qu’un simple tour.
- J’avais hâte de quitter Rome.
Juxtaposition et coordination : la juxtaposition est un procédé qui permet de mettre deux propositions indépendantes immédiatement l’une à côté de l’autre. Les deux propositions ne sont séparées que par une virgule. Les idées se suivent sans qu’un lien logique soit vraiment précisé.
Julien boit un coca zéro, Robin préfère l’Ice Tea.
Proposition 1 Proposition 2
La coordination est un procédé qui permet de mettre ensemble deux propositions indépendantes notamment grâce à une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car), mais aussi grâce à des conjonctions de subordination (comme, si, puisque, si bien que…), des adverbes (alors, cependant…) ou des locutions adverbiales (par conséquent, en effet…). Il s’agit de mots de liaison, aussi appelés connecteurs logiques.
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