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Au revoir là haut

Commentaire de texte : Au revoir là haut. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Décembre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 673 Mots (7 Pages)  •  1 342 Vues

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Commentaire littéraire sur Au revoir là-haut :

Au 19e siècle, un nouveau mouvement littéraire voit le jour : le réalisme. Il consiste à s’appuyer sur des faits réels pour décrire précisément la réalité telle qu’elle est et non telle qu’elle devrait être.

Parmi ces écrivains du réalisme, Pierre Lemaitre, né en 1951 à Paris. Il se consacre à l’écriture en tant que romancier et scénariste et vit de sa plume depuis 2006. Il reçoit le prix Goncourt en 2013 et un César en 2018 pour l’adaptation de cette même œuvre. Cette œuvre s’appelle Au revoir là-haut, écrit en 2013. Elle relate l’histoire de deux anciens poilus,  Edouard Péricourt ainsi qu’Albert Maillart, qui font face à l’incapacité de la société française à leur ménager une place. Ils mettent en œuvre une escroquerie en vendant de faux monuments aux morts pour se venger ainsi pour s’enrichir. Dans cet extrait, nous sommes au moment de l’arrivée d’Albert accompagné d’une mallette d’argent. Lui et son ami prennent conscience de l’immense quantité d’argent qu’ils ont réussi à voler mais apportant avec eux de nombreux problèmes.

Nous pouvons donc nous poser la question : Comment l’argent extorqué va changer la vie de ces deux amis ? Pour répondre à cette problématique, nous allons tout d’abord présenter Edouard, un personnage épris par la richesse, puis nous nous attarderons sur le portrait nuancé d’Albert, et enfin nous nous pencherons sur son dilemme amoureux.

Dans cette première partie, nous aborderons le personnage d’Edouard s’étant épris pour l’argent. En effet, l’auteur nous présente un portrait enfantin d’Edouard comme nous le montre la proposition « d’abord hurla de bonheur ». L’adverbe « d’abord » montre la soudaineté de l’action et l’excitation d’Albert lorsqu’il rentre ; « hurla de bonheur » souligne aussi la très grande intensité de sa joie qui en devient presque excessive dès qu’il voit la quantité importante de billets ramenée. Le repère temporel « Le lendemain » nous traduit son impatience à vouloir utiliser cette considérable somme d’argent comme un enfant ayant reçu un nouveau jouet. Enfin, le verbe au passé simple « opposa » nous annonce une action brève traduisant sa détermination à rester et est renforcé par la négation « n’est pas » ; ces deux messages nous apprennent l’insouciance et la naïveté d’Edouard qui ne voit pas le danger arriver.

        Ce texte nous dévoile aussi la démesure à laquelle ce dernier utilise l’argent extorqué. En effet, grâce aux deux adverbes « aussitôt », « là » ainsi que la locution adverbale « tout de suite », nous pouvons remarquer dès le début du passage une certaine attirance pour l’argent. Ensuite, nous pouvons remarquer grâce à l’adverbe « entièrement » ainsi qu’au groupe nominal « Billets de deux cents francs » l’absurdité de la dépense des nombreux billets  sous prétexte d’abondance. La phrase « il ne comptait jamais l’argent » accentué par l’adverbe « jamais » nous informe qu’il n’a plus toute sa tête et qu’il n’est pas réaliste.        

L’auteur  nous dévoile aussi le développement d’un culte avec la métaphore « un masque magnifique, entièrement fait de billets de deux cents francs collés en spirale » .Le masque signifie l’argent obtenu à cause de son ami consumant peu à peu sa vraie personnalité pour porter un amour maladif à cet argent. Le nom commun « spirale » nous montre que cela parait insurmontable comme un cercle vertueux. Cela est renforcé par le participe passé « collé » qui accentue l’emprise de l’argent sur Edouard. Le nom commun « million » nous informe qu’Edouard, conscient de  la réussite de l’escroquerie et de la possibilité d’être de plus en plus riche, veut rester et gagner toujours plus d’argent ce qui nous confirme l’avarice maladive à laquelle Edouard est confronté. Ce protagoniste devient de plus en plus avare comme le montre le groupe nominal « son livre d’heures ». Son avarice se transforme peu à peu en culte envers cet argent. Dans cette première partie, nous avons vu le personnage d’Edouard s’étant épris à l’argent avec son portrait enfantin, son utilisation démesurée de son argent et son développement du culte pour sa monnaie.

         

Nous avons vu le personnage d’Edouard mais il y a un autre personnage : Albert, ayant un portrait nuancé. En effet, tout comme son camarade, Albert possède un portrait insouciant comme nous le démontre le plus-que-parfait « avait jetés ». Les faits accomplis dont la durée est indéterminée signifie qu’il compte recommencer à duper la France car cela s’est passé sans incidents. La périphrase « riant de joie » nous confirme  l’insistance de cette joie. Il est euphorique, il ne pense plus qu’à son fabuleux succès. La locution adverbiale « bien sûr » ainsi que la phrase « ça ne posait pas de problème » affichent la grande amitié entre les deux protagonistes du à l’absence d’hésitation mais cela souligne aussi sa grande confiance dans sa duperie en raison de son argent qu’il n’hésite pas à dépenser.                   

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