Article sur la guerre moderne

En lisant ce texte, on est frappé par la violence du combat : le bruit, les sifflements, les flammes, les obus. Le combat n’a plus rien à voir avec ceux durant lesquels les hommes s’affrontaient avec des armes : le but est de tuer un nombre important de soldats. On remarque, que grâce à l’industrialisation, des progrès considérables ont été faits au niveau de l’armement :

Le lance-flamme avec son bruit fracassant («  un fracas infernal , accompagné de flammes ») est une arme redoutable. Les bombardements sont extrêmement intenses ; Les mortiers, les obus explosifs  ( les shrapnelles) blessent ou tuent de nombreux soldats en même temps.

La guerre est moderne parce que l’on utilise de nouvelles armes, bien plus « efficaces » et meurtrières. Elle est industrielle parce que l’industrie de l’armement doit tourner à plein régime pour pouvoir équiper les soldats. Les ouvriers sont mobilisés dans les usines d’armement et « l’efficacité » des moyens de combats,  et des armes est primordial. On utilise tous les progrès de la technologie, de  l’industrie et de la recherche pour fabriquer des armes plus efficaces.

Document4 :

Ce texte nous montre que les conditions matérielles de la vie au front sont horribles. Les soldats chargés de porter de la soupe aux soldats qui se trouvent au front, se font la plus part du temps tuer avant même d’arriver chez eux.  Au péril de leurs vie, les soldats essayent de récupérer la nourriture lorsqu’ils ne sont pas trop loin d’eux. Ils souffrent de faim et doivent manger ce qui leur trouve, même des rats morts.

Document 6 :

La mort fait partie de leur quotidien : dans le début de l’article, la mort est personnalisée :  « la mort nous a enveloppés ». L’odeur de la mort est présente partout «  elle a imprégné nos vêtements et nos couvertures ».  Ils sont proches de la mort, mais elle est impitoyable,  puisqu’elle détruit tout sur son passage, même les animaux innocents. Elle est toute puissante et insensible.  Le lien entre la mort et les soldats est très fort.  Elle est omniprésente et les terrorise.

Document 7 à 12 page 91 :

Les soldats se sentent investis d’une mission : document 6 «  ils étaient ici pour la même cause- la liberté ».  Il a une certaine identité, une unité : les soldats américains sont équipés avec des fusils et des casques français. Les soldats vivent le même enfer et se côtoient du matin au soir, ce qui créé forcément des liens. Ils doivent se soutenir, s’entraider pour pouvoir supporter l’horreur quotidienne de la guerre. Docu 9 :  les soldats se rassemblent pour assister à une représentation théâtrale. Alors que sur le front ils n’ont certainement ni le temps ni l’envie de se parler, une telle représentation peut être l’occasion pour eux de mieux se connaître.

Document 7

Cette carte postale fait la propagande de la guerre contre les Prussiens. Elle oppose la violence du soldat avec son fusil à l’innocence du bébé.  Son titre «  se battre pour l’arrière » évoque l’héroïsme du soldat qui se bat pour protéger son pays et pour l’avenir des enfants ( bébé) . La guerre est présentée comme un jeu, puisque l’enfant qui n’est pas en mesure de comprendre la situation, aimerait faire comme le soldat et tuer l’ennemi.  La guerre est banalisée, présentée comme un jeu d’enfant. Le soldat français est un héros, un modèle.

L’objectif est d’attiser la haine de la population contre les allemands et de rassurer la population.  

Document 9 :

Ce document est une photographie d’une représentation théâtrale près de Verdun en 1916.  Les acteurs entourent un musicien. Les spectateurs sont assis sur des bancs ou debout. Même si le but est de les distraire et de les occuper lorsqu’ils ne se battent pas, leurs visages sont marqués par les horreurs qu’ils ont vues et vécues. Ils ne rient pas et semblent passifs.

Ce type de photographie peut rassurer la population dans la mesure ou le commandement des armées veut faire croire à tout le monde que les soldats vont très bien et que  leur moral est excellent.

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