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Votaire Article Guerre Commentaire

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Par   •  15 Mai 2016  •  Commentaire de texte  •  1 730 Mots (7 Pages)  •  1 608 Vues

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Article « Guerre », Voltaire

Introduction :

Figure marquante du 18ème siècle, Voltaire s'est illustré par la richesse et l'originalité de son œuvre. Son nom est resté attaché à son combat contre le fanatisme religieux qu'il nomme « l'Infame » pour la tolérance et pour la liberté de pensée. Son œuvre littéraire est très variée entre le théâtre avec Oeudipe, ses traités avec Traité par la tolérance, avec plus de 21 000 lettres retrouvées ainsi que ses contes et romans tel que Candide, Les lettres philosophiques et le Dictionnaire Philosophique. En 1754, suite à un séjour en Prusse, Voltaire critique l'autoritarisme et le bellicisme et décide de s'inspirer de cette expérience pour rédiger l'article « Guerre ». Ainsi, il dénonce les horreurs et les absurdités de la guerre.

Annonce du plan :

Nous répondrons à cette question grâce à un plan simple en deux parties, … (il faut sélectionner 2 parties sur les 3 qui conviennent le mieux pour répondre à la problématique de l'oral)

I- Voltaire se livre à une critique de la guerre par un exemple dont il veut montrer l'absurdité par différents aspects

D'abord, les causes du conflit sont évoquées dès le début du texte. La succession de personnages et d'individus mentionnée souligne l'absence de légitimité du conflit, « un généalogiste » d'abord, qui n'a évidemment pas de motivation personnelle dans cet affrontement, puis « un prince », « un compte dont les parents », « dont le dernier possesseur est mort ». Il s'agit d'une chaîne d'individus dont ceux qui sont à l'origine sont morts, le conflit est donc sans aucun motif, désincarné. L'opposition entre le motif individuel u conflit « un généalogiste », « un compte », « un prince », etc et la masse d'individus qui vont être mobilisés (ici « province » qui désigne par métonymie la population) traduit la perte du sens du conflit. Les causes du conflit sont périmées comme le révèlent l'indication temporelle » il y a trois ou quatre cent ans «  et la précision » dont la mémoire ne suscite plus ». Voltaire met alors l'accent sur le caractère obsolète du pacte familiale. Ensuite ce conflit dont on a vu qu'il était contestable dans ses motivations et amplifié de façon manifeste. L'amplification concerne d'abord les forces en présence puisque le prince trouve » un grand nombre d'hommes » ces alliés étant représenté comme des masses indistinctes et « des autres princes y prennent part » ; la raison en est qu'ils ont « entendu parler de cette équipée » par la légerté de l'expression « entendre parler », sous la rumeur, Voltaire donne l'impression, que leur ralliement est incident, dût au hasard et non à leurs foi dans la justice du combat. Cette image de la « non foi dans la justicedu combat » est accompagnée d'une perdition du sens du conflit pour les différents belligérants : si les premiers n'ont « rien à perdre » (l.10) ce qui dénote un certain fatalisme mais aussi une certaine urgence. L'engagement des seconde est lieu au fait qu'il y ait « cinq ou six sous par jour à gagner (…) et vont vendre leur services à quiconque veut les employer »(l19) l'indéfini « quiconque » montre que l'intéret du conflit leur échappe et que peu leur importe pour qui les combattent. Leur combat est atois sans noblesse ce que révéle le commentaire « sans avoir aucun intérêt mais sans savoir ce dont il s'agit » L'expression « équipée » comme un jeu tel que dans « s'ils veulent être de la partie » et « deux bandes qui se séparent » donne l'idée encore d'un jeu. Le pluriel « ces multitudes » renvoie à une quantité étourdissante, qui renforce l'imprécision sur les chiffres souligne l'impression de perte des repères : les puissances sont au nombre de « cinq ou six » et « tantôt trois contre trois, tantôt deux contre quatre, tantôt deux contre cinq » qui montre que les alliances ne sont pas fixes et définitives, le combat manque de cohérence. On le voit, le combat perd au fil du texte toute légitimité, et l'impression de désordre prédomine, d'ailleurs renforcée par la violence des termes « s'acharnent », « se détestent », « s'attaquant », « faire tout le mal possible », l'hyperbole « infernale », « meurtrier » et « exterminer ».

II. Afin de parvenir à ses fins, Voltaire met e place un conte merveilleux détourné

Dans son conte, Voltaire réutilise toutes les caractéristiques d'un conte : le cadre spatio-temporel, les personnages et l'action.

A – Le cadre spatio-temporel

Le temps est indéterminé comme dans un conte « il y a trois ou quatre cents ans », ainsi, il s'agit de montrer que la guerre est constante dans l'histoire de l'humanité.

Cependant, pour le lecteur, l'article renvoie à la guerre de cent ans. Le cadre dans lequel se déroule l'action est une « province », un lieu calme « qui est à quelque centaines de lieux de lui » l'espace est lui aussi indéterminer pour donner un effet de généralisation mais pour le lecteur de l'époque, le terme de « province » renvoie à la province de Silésie que l'Autriche a cédé à la Prusse.

B – Les personnages

Ce n'est pas par hasard si Voltaire choisit « un prince » comme personnage principal. En effet, le prince est un personnage caractéristique du conte. On y trouve d'ailleurs le champs lexical de la noblesse et du pouvoir avec « conte », « conseil », « autres princes », « puissances belligérantes ». Il s'agit d'une intermination des personnages propres du conte.

Ensuite l'opposant au « prince » est la « princesse » dont la parole est rapporter au discoure indirect par trois propositions subordonnées : « a beau protester qu'elle ne le connaît, qu'elle n'a

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