Anthologie de poèmes
Dissertation : Anthologie de poèmes. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar baldipoilu • 11 Septembre 2022 • Dissertation • 774 Mots (4 Pages) • 220 Vues
ANTHOLOGIE DE POÈMES
Éloge de l’amour
Tout l’Univers obéit à l’Amour ;
Belle Psyché, soumettez-lui votre âme.
Les autres dieux à ce dieu font la cour,
Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme.
Des jeunes cœurs c’est le suprême bien
Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien.
Sans cet Amour, tant d’objets ravissants,
Lambris dorés, bois, jardins, et fontaines,
N’ont point d’appâts qui ne soient languissants,
Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines.
Des jeunes cœurs c’est le suprême bien
Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien.
Jean de La Fontaine, 1669
Jean de La Fontaine, né le 8 juillet 1621 et mort le 13 avril 1695, est un poète français, principalement pour ses fables et pour ses contes. Il a également réalisé des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. J’aime beaucoup ce poème puisqu’il est relativement court et contient un certain message d’espoir. Bien qu’il soit petit, il est complet sur la vision que j’ai de l’amour et de la vie en général. Il explique bien qu’une des choses les plus importantes dans la vie est l’amour et que le reste n’est rien : « Des jeunes cœurs c’est le suprême bien ».
A celle qui est trop gaie
Ta tête, ton geste, ton air Quelquefois dans un beau jardin
Sont beaux comme un beau paysage ; Où je traînais mon atonie,
Le rire joue en ton visage J'ai senti, comme une ironie,
Comme un vent frais dans un ciel clair. Le soleil déchirer mon sein ;
Le passant chagrin que tu frôles Et le printemps et la verdure
Est ébloui par la santé Ont tant humilié mon cœur,
Qui jaillit comme une clarté Que j'ai puni sur une fleur
De tes bras et de tes épaules. L'insolence de la Nature.
Les retentissantes couleurs Ainsi je voudrais, une nuit,
Dont tu parsèmes tes toilettes Quand l'heure des voluptés sonne,
Jettent dans l'esprit des poètes Vers les trésors de ta personne,
L'image d'un ballet de fleurs. Comme un lâche, ramper sans bruit,
Ces robes folles sont l'emblème Pour châtier ta chair joyeuse,
De ton esprit bariolé ; Pour meurtrir ton sein pardonné,
Folle dont je suis affolé, Et faire à ton flanc étonné
Je te hais autant que je t'aime ! Une blessure large et creuse,
Et, vertigineuse
...