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Analyse linéaire Texte 2 MDH

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Par   •  12 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  1 509 Mots (7 Pages)  •  512 Vues

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Oral Blanc – MDH Texte 3

Marguerite Yourcenar a écrit Les Memoires d’Hadrien en 1951, elle est francaise et née en 1903, elle avait donc environ 50 ans lors de l’écriture de ce livre. Elle a toujours aimé la culture antique ce qui explique en partie ce livre qu’elle a écrit. Elle a écrit ce livre lorsqu’elle était aux Etats-Unis avec sa compagne Grace Frick qu’elle avait rejoint pour fuir la guerre. Il faut savoir qu’elle s’y est remis a plusieurs fois avant d’ecrire ce livre, elle avait abandonné puis s’y est sérieusement remis en 1949 ; la guerre était donc passée, elle était dans un contexte de paix et d’amour avec sa compagne. Ce roman a rencontré un succès mondial auquel elle ne s’attendait pas. A noter que Yourcenar est la première femme à être élu à l’académie française en 1980.

Les Mémoires d’Hadrien est donc l’un des plus grands romans de Marguerite Yourcenar, c’est une œuvre protéiforme mêlant l’autobiographie fictive au roman historique car en effet, Marguerite va se mettre dans la peau d’Hadrien, ancien grand empereur romain pour écrire son autobiographie à sa place, on retrouve donc les caractéristiques du roman historique par la volonté de faire découvrir l’ancien temps, les coutumes et la vie au temps de l’empire romain et tout ça et fluidifié sous la forme d’un récit de vie, de l’autobiographie d’Hadrien, Yourcenar l’admet elle-même, c’est une romancier historique qui réchauffe la chose avec « la souplesse et la chaleur vivante ». Cette autobiographie est placé sous la forme d’une lettre qu’Hadrien adresse à son petit fils Marc, elle est donc à la première personne qui permet une introspection dans la tête d’Hadrien, on se sent à sa place et on en apprend encore plus sur lui, elle est construite chronologiquement pour qu’on puisse suivre l’évolution d’Hadrien

Le texte que nous allons étudier est un extrait situé à la toute fin du livre, on est donc vers la fin de vie d’Hadrien, on est dans le chapitre « Patientia » qui signifie patience, qui témoigne de la patience d’Hadrien après toutes ces années, Hadrien ne parle désormais plus vraiment au passé mais surtout au présent/futur, on l’a rattrapé durant sa vie.

LECTURE

On voit bien qu’Hadrien dresse un bilan de sa vie, il s’est assagit, il est dans une situation de paix intérieure qui nous fait un peu penser à la paix que vivait M. Yourcenar lors de l’écriture de ce livre, Hadrien émet une observation personnelle de son évolution et une fois la chose faite, il se projette dans le futur sur les choses qui arriveront à l’échelle de l’empire. Il est devenu stoïque et parle du carpe diem, que tout le monde meurt et qu’il vaut mieux profiter de la vie plutôt que d’en avoir peur, il a accepté la mort et croît au destin. Il peut maintenant se projeter

On peut donc se demander comment sa sagesse stoïque lui permet une réflexion sur le cycle des civilisations.

Ce texte est composé de deux mouvements bien distincts comme je l’ai énoncé, tout d’abord de la ligne 19 à la ligne 3 de la page 314. Hadrien montre son acceptation stoïque de la mort et va démontrer sa nouvelle vision des choses, il retrouve une paix intérieure.

Et dans le deuxième mouvement de la ligne 4 Page 314 à la ligne 17, il propose une prolepse visionnaire à l’échelle de l’empire, il est très lucide.

Lors de ce premier mouvement Hadrien atteint une forme de sagesse grâce à laquelle il accepte de façon stoïque la mort. Dans la première phrase, Le premier mot reprend celui de la section et le donne donc comme une clef pour

atteindre l’acceptation.

• Juxtaposition des propositions qui mime peut-être le souffle court d’Hadrien sur le

point de mourir d’hydropisie : le temps lui est compté, ses phrases sont courtes et

hachées, il ne peut que faire le constat de son état et aller à l’essentiel.

• Néanmoins les points virgules semblent avoir le sens d’un connecteur logique de

conséquence et les deux propositions finales sont les « fruits » annoncés dans la

première ; on les reconnaît à leur douceur.

• Mais il n’y a aucun déni du réel : la patience n’a pas un effet miraculeux : la

Souffrance n’est que minimisé par l’adverbe « moins » et la douleur est nuancé par l’adverbe « presque »

Il accepte maintenant la mort. En effet, dans la deuxième phrase,

• phrase plus longue qui développe et explique le constat précédent :• la négation montre que l’acceptation provient moins d’une action que d’un

renoncement aux choses futiles • charge sans appel contre les médecins (qui s’inscrit dans une longue tradition littéraire, pensez à Molière) : • accumulation de termes péjoratifs « sots » ; « ont tué » ;« présomption » ; « pédantisme » ; « hypocrite »

• mais cette charge critique est modulée par la responsabilité des patients

• patients qui englobe Hadrien mais aussi les lecteurs avec l’introduction

de la P4 « notre oeuvre » ; « nous »

• finalement la critique est amoindrie puisque leur mensonge est un acte

de bonté envers des personnes immatures (intensif qui amplifie la « peur

de souffrir » comme des enfants).

• le connecteur logique d’opposition amène une nouvelle étape dans la réflexion

• qui se voit aussi dans le contraste avec la longueur de la phrase,

• marquée par des énumérations ternaires : « les périodes de bonheur, les

progrès partiels, les efforts de recommencement et de continuité »

• et quaternaires : « des maux, des échecs, de l’incurie et de l’erreur »

• et des subordinations (causale : « parce que j’attends eu de chose de la

...

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