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Analyse de texte sur l'extrait de la Morgue dans Thérèse Raquin d'Emile Zola (1 sous partie)

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Par   •  13 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  635 Mots (3 Pages)  •  4 143 Vues

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Commentaire de texte (1 sous partie) :

Extrait de « la Morgue » de Thérèse Raquin d’Emile Zola

Cette description froide et effrayante de la Morgue ou Laurent se rend tous les jours, a pour but d’amener le fantastique dans l’histoire de Thérèse Raquin. En effet, Emile Zola utilise énormément de personnification et d’hyperbole qui sont symbole de l’arrivée du fantastique. Par exemple à la ligne 38-39 on peut relever une hyperbole « les répugnances qui lui soulevait le cœur » cette phrase traduit son malaise et son dégout à tel point que son cœur se soulèverait ce qui amène également du fantastique. On observe une personnification de la ligne 52 à 53 « des jupes et des pantalons qui grimaçaient » la grimace de ces objets inanimés peut être interprété comme la traduction de la laideur des lieux du froid glaciale ou plutôt comme un sourire moqueur qui rirait de Laurent et de sa peur d’un noyé. Il y a encore une personnification à la ligne 55-56 « un bruit d’eau courant chantait » entendre l’eau qui chante est sois un syndrome de folie soit un signe de l’arrivée d’évènement fantastique. De la ligne 66 à la ligne 67 on peut encore observer la personnification de vêtements. Ceci sont encore plus délabrés et miséreux et surtout encore plus moqueur « Ces haillons verdâtres qui semblaient se moquer avec des grimaces horribles ». Pour faire la comparaison avec la personnification des vêtements ligne 52-53, les jupes et les pantalons sont maintenant des haillons, le mot « verdâtre » a une connotation très négative et donne une impression de sale, de miséreux, de délabré et de quelque chose de très désagréable à la vue. Dans cette personnification, il ne s’agit pas uniquement d’une simple grimace, mais les haillons « se moquent avec des grimaces horribles ». Ces deux personnifications montrent bien le fantastique mais surtout qu’au fil du texte l’état des lieux se dégrade et devient de plus en plus effrayant et fantastique en même temps que la folie et la panique de Laurent augmente. Ainsi on peut penser que la Morgue nous est décrite de son point de vue, comment il se la représente. On peut relever une dernière personnification à la ligne 17 « la tête du noyé éclatât de rire » ce qui reprend bien se que l’on vient de dire sur le fantastique et sur le fait que Laurent voit le noyé qu’il pense être Camille rire de lui. Mais on devine bien que le noyé ne rien pas vraiment et qu’il semble être le seul dans la morgue à le voir rire. On comprend ainsi que la folie le gagne et que la Morgue est décrite de son point de vue.

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