Analyse Salvatore Piracci du roman Eldorado

Intro

I- : Qui est Piracci

-Les personnages du roman se construisent de manière progressive et leur 1ere apparition est toujours un moment capital.

- récit est raconté par un narrateur omniscient → utilisation 3eme personne du singulier +

 -verbes au temps du passé :

→l’imparfait : « déambulait » → valeur descriptive = décor bien particulier →marché de poisson « les rangés de poissons disposés sur la glace »

→passé simple : « continua à suivre » → cœur de l’action

→ changement temps = évènement exceptionnel → focalisation interne = sentiments de Piracci

a) Son identité

- On apprend pluisuers choses sur son identité :

→ Son nom : Salvatore Piracci

→Sa fonction : Commandant

→Son age : «  un homme de quarante ans »

→(analepse) = passé familial : «  il s’était séparé de sa femme, quatre ans plus tôt . Elle vivait maintenant à Gène» → distance = impossibilité de la revoir ( Catane – Gène)

-Il fait un portrait de sa personne plutôt depreciatif → « Le fils de personne qui n’a plus de famille »

-Le décor joue un rôle important → bord de mer (Canal sensoriel en éveil) = malaise à l’idée de traverser ce lieu :

→odorat : « rues empuanties »

→vue en osmose avec odorat : joyeuse nourriture = « macabre exposition » → métaphore = manque de plaisir de déambulait dans le marché

- « macabre exposition » contraste avec son amour pour la mer « respirant avec bonheur l’odeur de la mer » → son métier ne concerne pas la pèche

Cette antithèse montre le lien entre le héros et la mer

b) Sa personalité

 L’absence de portrait physique démontre que l’essentiel est ailleurs

-Il n’est pas intégrer à la foule ( se considére singuier ) → « les autres »

-« Les autres » apprécient la nourriture car permet de subvenir à leurs besoins = rpz la vie et le plaisir :

→Pas pour Piracci = Spectacle morbide ( champs lexical de la mort) → « yeux morts et ventre ouvert » ; « macabre exposition »

-Semble hypnotisé = verbe à l’imparfait « observait » → analepse suite de l’histoire :        Annonce du thème de la mort intimement lié à la mer

- Piracci :

→ solitude → traverse le marché sans but précis « déambulait »

→ être passif → « se laisse porter par le flot des badauds » + aucune focalisation interne = personne englué dans ses habitudes

-fait toujours les mêmes choses « s’arrête devant la table de son poissonnier habituel » → il n’a pas besoin de parler « l’homme immédiatement saisit son couteau » → ne manifeste aucunes fantaisie = se nourrit par besoin  

-il n’aime pas établir des contacts humains / ne respecte pas les codes de la politesse → « sans dire un mot »

On peut alors faire un parallèle avec meursault et la prise de conscience dans la philosophie de l’absurde du non-sens de l’existence

-ressent des émotions contradictoires → « il retrouvait avec joie les bruits du peuple/ sa solitude -devenait plus oppressante »

-Il se résigne à ce qui lui est arrivé → sa femme l’a quittée il accepte cette situation

La structure de ses phrases reflète le cheminement douloureux de ses pensées . De nombreuses subordonnés apparaissent sans proposition principale : « qu’elle avait la même voix . Et qu’elle pouvait encore reconnaitre la sienne » → dialogue avec lui-même

-la conjonction négative « ni père … ni mari » et la proposition récurrente « sans » → révèlent un manque  

Ce qu’il désire avant tout c’est avoir la preuve qu’il existe, il ne supporte pas l’absence de regard dans sa vie. Il s’obstine à s’accrocher à la vie car « il allait persévérer dans l’existence. »

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