Amplifiez le portrait de ce personnage de La Bruyère (rm 50 du Livre VI) en conservant la visée critique de cette description et les deux moments suggérés par l'auteur.

A rendre en devoir maison : l'écriture d'appropriation suivante « » : amplifiez le portrait de ce personnage de La Bruyère (rm 50 du Livre VI) en conservant la visée critique de cette description et les deux moments suggérés par l'auteur. Vous vous attacherez à montrer, par les actes du personnage, l'un des traits de caractère explicitement donnés par La Bruyère. Vous utiliserez les divers procédés d'écriture observés dans les différents portraits des personnages mis en scène par La Bruyère dans ces remarques. Vous respecterez la présentation du devoir en collant sur la première page la grille d'évaluation ci-jointe, et en proposant, au verso, votre travail sur ordinateur après avoir bien respecté la marge à droite. Bon courage !

Ce Tryphon qui a tous les vices, je l'ai cru sobre, chaste, libéral, humble et même dévot : je le croirais encore, s'il n'eût enfin fait sa fortune. Il faut bien que là que je vous conte cette histoire...Venant d'une famille Janséniste et moralisatrice, dont le père est un chapelier juste dans son métier, qui dans ses heures perdus, élabore quelques nouveautés pour les pauvres. Trypheron (et non Tryphon) était un jeune homme grand, séduisant, qui avait de l'esprit. Il était habillé comme un autre, et, n'avait pas comme beaucoup d'autre, le désir du gain et de la gloire. Il mangeait et buvait modérément, n’acceptait pas un verre d'alcool et très attachés aux pratiques religieuses. L'on me dit même qu'il récoltait de nombreux bien donné par des personnes fort aimable pour soulager le manque et la misère des pauvres. On aurait pu l'appelé « honnête homme ». Mais personne pu apercevoir cela : une lueur dans ces yeux était tout autre, on compris plus tard que c'était l'ambition.

Un soir, bien tard, on aperçois avec deux trois personnages de la cour, assis là au banquets un jeune homme bien ressemblant avec notre cher Tripheron. On remarquait cependant deux-trois différences : son vêtement. Il était habillé comme un courtisant à savoir une perruque, un justaucorps, des manches bottes, un paire de gants et une canne à pommeau d'or. Il était la à s’empiffrait, un verre du « tue diable » à la main et deux courtisanes à ses cotés. Il était là jouant aux cartes et misant de grosses sommes. D'où est-ce qu'il sortait cette fortune ? De tout les moyens pour faire fortune, la plus courte et le meilleur c'est bien la tromperie. Il avait trompé tout le monde : aussi bien son entourage que la cour et le roi. Il s’était trouvé un autre nom « Tryphon ». Ce tryphon avait-il de l'esprit ? Car oui il faut de l'esprit pour détourner l'argent donné pour le bien et le transformer en argent pour le mal et surtout sans que personne ne s'en aperçoive. Plus jeune, il s'était passionné de la cour car elle plaît aux étrangers, c'est pourquoi tout l'argent récolté pour les pauvres n'était en fait que pour son désir personnel et s'est regorgé de ces biens. Finalement, Tryphon s'y reconnaît bien à la cour car une fois dedans c'est l'hypocrisie qui y règne.

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