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A toute vitesse, synthèse de corpus

Synthèse : A toute vitesse, synthèse de corpus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2020  •  Synthèse  •  1 000 Mots (4 Pages)  •  1 326 Vues

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GPME SESSION - 2021

DS 2 THÈME À TOUTE VITESSE

EXERCICE 1 : SYNTHÈSE DE CORPUS

Dans une société qui ne cesse d’évoluer, la vitesse est un faisceau primordial de celle-ci. Indissociablement associé au progrès, technique, technologique, intellectuel, … La vitesse prend de court les êtres profitant de chaque instant de leur vie. Ne voyant plus comment se détacher de cette accélération qui les entoure, ils prennent le contre-pied et choisissent de vivre lentement. Les quatre documents proposés à l’étude montrent en quoi l’évolution du monde dans un rythme effréné a modifié le rapport des Hommes dans leurs acquis quotidiens. Afin d’argumenter ce corpus de textes, nous analyserons tout d’abord la critique de la vitesse par les auteurs, et dans une seconde partie l’éloge de la lenteur.

La critique de la vitesse passe tout d’abord par la question suivante : pourquoi vouloir aller toujours plus vite ? Dans le document 1, Alain auteur de « Voyages », Propos sur le bonheur expose une idée de non-satisfaction. La population court et accumule des expériences en tout genre, d’un spectacle à l’autre, d’un lieu à l’autre, … Cette volonté de toujours plus d’activité semble correspondre à une volonté de remplir son temps libre. Il expose pourtant ce souhait comme un paradoxe, en se comportant comme ça, la population perd plus de temps qu’elle ne pense en gagner. « Quand on voit les choses en courant, elles se ressemblent. Voir c’est parcourir les détails ». Il a choisi, lui, de vivre dans une lenteur qui lui correspond. Faisant ainsi le souhait de profiter de chaque petit moment, quitte à les reproduire encore et encore afin d’en profiter à chaque fois. Alain voit chaque expérience dans le détail, il ne souhaite pas utiliser la nouvelle technologie de sa ville afin d’aller plus vite, i marche et prend le temps d’apprécier les choses. Comme un boulanger le ferait, en appréciant pétrir sa pâte à la main pour que celle-ci ait une histoire, plutôt que de la confier à un électroménager qui ferait ce travail à sa place mais ne donnerais aucune histoire à ce pain. (Cf : Document 4).

Dans le document 3, Pierre SANSOT auteur de Du Bon Usage de la lenteur, montre la vitesse comme quelque chose de prétentieux. Il voit l’évolution de la vitesse du monde comme quelque chose de négatif, les enfants bâclent leurs enfances, les Hommes sont à la recherche de temps à s’accorder alors qu’ils perdent ce même temps à se dépêcher. Cette nouvelle société rapide, moque les personnes différentes, souhaitant vivre à leur rythme en utilisant toute la lenteur dont ils disposent. Ces idées se confrontent à celles du document 2 L’esthétisation du Monde, écrit par Gilles LIPOVETSKY et Jean SERROY. Dans ce texte, la vision de prétention est également abordée. Ils critiquent une société nouvelle qui ne sert qu’à embellir les esprits sans que ceux-ci aient la possibilité de profiter de leurs vies. Ils exposent donc deux modes de vies, ceux qui se conforment à une société qui s’esthétise sans n’y voir aucun problème, et ceux qui choisissent une esthétique de tranquillité. Cet esthétisme de tranquillité prévoit aux Hommes de s’échapper de leurs routines de vies, de suspendre une « dictature » du temps précipité, … « A l'esthétique de l'accéléré, il faut opposer une esthétique de la tranquillité, un art de la lenteur qui est ouverture aux jouissances du monde permettant de « mieux faire chair avec son existence » ».

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