Synthèse de documents : A toute vitesse

SYNTHESE DE DOCUMENTS

Qui n’a jamais rêvé d’aller à toute vitesse, de nos jours la vitesse est un objectif à atteindre, de nombreux athlètes essayent corps et âme de battre des records de vitesse en allant de plus en plus vite au fil du temps. La vitesse nous donne des objectifs à atteindre en puisant dans ses ressources physiques et mentales.

      Le dossier nous démontre que la vie se passe rapidement et que la vitesse n’est pas toujours la solution, en effet selon David Le Breton dans son Eloge des chemins et de la lenteur ainsi que Jérôme Lèbre avec « L’accélération du temps nous rend immobiles », puis l’auteur Rousseau avec Émile ou de l’éducation, mais aussi Julien Gracq avec le texte « La Presqu’île » la vitesse est importante car elle permet d’avancer mais il faut aussi savoir prendre son temps pour profiter de la vie et de ce qu’elle nous propose autour de nous. Puis d’après l’image du Boulanger pétrissant la pâte du pain, cela nous montre tout de même que la vitesse est importante s’il veut que son pain soit prêt en temps et en heure mais d’un autre point de vue il doit prendre son temps afin de s’appliquer pour que son produit soit parfait et comme il le souhaite.

      On peut donc s’interroger sur que choisir entre la vitesse et la lenteur pour profiter de chaque instant afin de découvrir le monde qui nous entoure.

      Nous verrons dans un premier temps comment prendre son temps sera bénéfique pour le bien-être de l’être humain et de la nature. Puis dans un second temps, nous verrons que la vitesse ne permet pas de profiter de chaque instant et de s’ouvrir au monde car on ne voit pas le temps s’écouler au fur et à mesure.

      Tout d’abord, on peut analyser les bienfaisances de prendre son temps sur nous-même et le monde qui nous entoure.

      En effet, le dossier nous montre que la vitesse ne nous aide pas à profiter du monde. Les humains recherchent la vitesse mais ils ne voient pas la rapidité des événements et du temps qui constitue leur vie. Mais selon David Le Breton dans « Marcher », la marche n’est pas une recherche de performance mais plutôt un moyen de profiter du monde en prenant son temps. Ceci rend le marcheur heureux car son but n’est pas uniquement de faire du sport mais surtout de s’évader en laissant la nature s’ouvrir à ses yeux. Il nous montre que marcher est un plaisir qui permet au marcheur de « réinventer » le monde qui l’entoure, la vitesse ne permet pas une sérénité au contraire elle nous fait passer à côté de temps de choses, il faut accepter de se mettre au ralenti pour mieux comprendre la vie. Dans « La Presqu’île » de Julien Gracq, on remarque un aspect de la vitesse en voiture qui permet au personnage de profiter de la vie aussi malgré la vitesse. Grâce à elle il profite de l’air frais pour respirer en ouvrant ses vitres et en roulant à fier allure, cela le rend tout aussi heureux que le marcheur qui prend son temps pour admirer la nature. Cela nous montre que la vitesse aide aussi à profiter de la vie mais cependant il ne peut pas admirer les paysages autour de lui donc il laisse tomber la vitesse pour ne pas « dévorer » les beaux paysages qu’il croise avec sa voiture.

...