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Sido, la Pythonisse

Commentaire de texte : Sido, la Pythonisse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2023  •  Commentaire de texte  •  1 232 Mots (5 Pages)  •  352 Vues

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Explication linéaire Sido la « Pythonisse »

               Sido s’inscrit dans le genre autobiographique, fondé par Rousseau. Colette, auteure de Sido a signé un contrat de vérité avec le lecteur et narre sa propre histoire en mettant l’accent sur la formation de sa personnalité. Elle s’éloigne néanmoins du modèle en rompant avec la linéarité chronologique.

Le mouvement suit le fonctionnement aléatoire de la mémoire. La vie de Colette est donc reconstruite au fur et à mesure que des voix, des gestes ressurgissent du passé.

Ce passage de Sido, publié en 1930 est tiré du premier chapitre qui porte le même nom.

Ce roman symbolise un chant d’amour adressé par Colette à sa mère Sidonie qui est omniprésente dans ce roman au même titre que la nature.

Dans ce passage la Colette enfant et adulte vont venir se mêler pour narrer un souvenir qui ont retenu leur attention.

LECTURE DU TEXTE

Il conviendra alors de se demander en quoi ce souvenir marquant pour l’auteure engendre un retour en enfance de sa part.

Tout d’abord nous nous pencherons sur le rituel matinal de Colette et sa mère, nous nous intéresserons ensuite à Sido qui est à l’écoute du monde puis nous terminerons par les sensations d’enfances éprouvées par Colette.

         Colette va venir témoigner un amour inconditionnel à sa mère et évoquer son rituel matinal qui a aussi bien rythmé sa vie d’enfant que d’adulte.

Le caractère inconditionnel de l’amour de Colette envers sa mère s’exprime de par l’omniprésence du pronom personnel « elle » qui désigne Sido.

S’ajoute à cela le fait que le complément circonstanciel de cause « par tendresse invétérée » à la ligne 2 prouve que l’amour de Colette pour Sido dure depuis longtemps. Cet amour explique la raison pour laquelle la Colette adulte à continuer à posséder des interrogations météorologiques même après la regrettable disparition de sa mère.

C’est tout d’abord la Colette adulte qui va s’exprimer.

Elle utilise l’imparfait afin de narrer son souvenir d’enfance et emploie le complément circonstanciel de temps « levée au jour » pour faire référence de manière métaphorique à son enfance dans la première phrase.

Le complément circonstanciel de temps « dès le matin » souligne le fait que ce rituel qui date de son enfance rythme encore son quotidien.

S’ensuit alors un dialogue entre Colette et sa mère qui prouve que Sido fait partie de son rituel matinal.

A partir de la ligne 5 c’est la Colette enfant qui intervient.

La phrase impérative « Il me faut maintenant chercher la réponse en moi-même » montre que Colette doit prédire le temps qu’il fera par elle-même en observant la nature.

Colette trouve ainsi la réponse à son interrogation grâce à ses sens ce qui implique la présence d’une synesthésie. Sa vue est évoqué avec le terme « guetter la course des nuages ». De plus d’autres sens tels que son ouie avec « le ronflement marin de la cheminée » et le toucher avec « réjouir ma peau du souffle d’Ouest » sont également présents.

Le vent est ici déifié avec la présence d’une majuscule aux mots « ouest », « nord » et « est ». Il est également personnifié à la ligne 7 avec la comparaison « comme la double haleine divergente d’un monstre amical » dont l’oxymore « monstre amical » va venir mettre en avant le fait que le vent est un élément complexe.

Ainsi Colette évoque son rituel matinal qu’elle effectue par amour pour Sido qui entretient un lien particulier avec la nature.

          Sido qui est en diapason avec la nature possède un regard observateur qui lui permet de faire des prédictions, ce qui fait d’elle un être exceptionnel.

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