Extrait de Sido

Les trois textes du corpus proposent des portraits de mères. Dans l'extrait de Sido en 1930 la narratrice évoque sa propose mère, on devine le point de vue interne dans l'évocation de la mère dans une passage des Raisins de la Colère de John Steinbeck publié en 1939. Enfin Madame Tim est au centre de l'extrait d'un Roi sans divertissement de Jean Giono qui date de 1947. Nous nous demanderons comment les figures maternelles sont caractérisés ici.

D'abord la mère apparait dans les textes de Colette de Giono comme femme généreuse et chargée de la fonction nourricière. La narratrice raconte les retours de sa mère Sido dans le foyer familial chargée de présents. Cette abondance liée au personnage apparait surtout dans le procédé de l'énumération avec par exemples les cinq groupes nominaux : "de chocolat en barre, de denrées exotiques et d'étoffes en coupon mais surtout de programmes de spectacles et d'essence a la violette"tous compléments de l'adjectif "lourde de" dont le sens lui-même souligne au propre comme un au figuré le poids de ces cadeaux. La même fonction est attribuée à Mme Tim chez Jean Giono, dès la première phrase , l'adverbe " abondamment" employé pour qualifier l'état de "grand-mère" met en évidence le grand nombre de petits-enfants qu'elle doit avoir et renvoie au don propre l'état maternel. de la même façon l'énumération de la ligne 8 à 13 recensant tous les types de fêtes et le vocabulaire de l'alimentation dans "distribuant des parts de gateaux et de verre de ssirop" à la ligne 28 montrent comment la fonction essentielle de la mère est de sustenter sa progéniture.

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