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Rimbaud, Cahiers de Douai, "Ma bohème"

Commentaire de texte : Rimbaud, Cahiers de Douai, "Ma bohème". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2024  •  Commentaire de texte  •  854 Mots (4 Pages)  •  72 Vues

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MA BOHEME – CAHIERS DE DOUAI, ARTHUR RIMBAUD

Analyse linéaire n°5

Les cahiers de Douai est un recueil de poème posthume écrit entre mars et octobre 1870 composé de 22 poèmes. Rimbaud, en pleine fugue, se rends à Douai, dans le nord de la France chez son professeur Georges Izambard. Après avoir confié à Paul Demeny ses poèmes, il lui demande en 1871 de les détruire. Ce dernier refusera et les publiera par la suite en 1895

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« Ma Bohème » est un sonnet avec des vers en alexandrins. Ecrit par Rimbaud à l'âge de 16 ans, le poème évoque une ou plusieurs de ses fugues. Il veut fuir un milieu étouffant et le conformisme. Il s'agit d'un sonnet léger de forme traditionnelle, plein de fantaisies, de jeunesse qui illustrent bien les errances adolescentes de Rimbaud. Nous allons alors nous demander comment le poète donne-t-il une vision poétique de ces fugues à travers les champs.

Dans un premier temps, nous allons voir que la première strophe introduit l’errance physique du poète, puis que les strophes 2 et 3 insiste sur le lien du poète avec la nature. Et enfin que le dernier tercet présente un poète en plein processus de création.

I – un poète vagabond

V1 : « je m’en allais » --> verbe de mouvement mais pas de complément circonstanciel de lieu = la destination ne compte pas

V1 : « je m’en allais (…) mes poches crevées » --> première personne = attitude décontractée

V2 : « mon paletot (…) idéal » --> mauvaise état = même si pauvre, l’errance lui procure du plaisir

V3 : « sous le ciel » --> périphrase + complément de lieu = destination pas importante tant que c’est en extérieur (proche de la nature)

V3 : « Muse, et j’étais ton féal » --> tutoiement = muse est normalement respecté, illustre donc la rébellion de Rimbaud mais aussi la relation privilégiée qu’il a avec la poésie

V1/3 : « allais », « devenait », « allais », « étais » --> imparfait = habitude, répétition

V1/4 : « (…) crevées (…) rêvées » --> rimes embrassées = imagination remplace contraintes matérielles

V1/4 : « m’en », « mes », « mon », « muse », « amours » --> allitération en m = sentiment de douceur et de réconfort

 Image d’un personnage pauvre mais heureux dans la simplicité et la liberté de son errance

II – Un poète proche de la nature

V6 : « - Petit- poucet rêveur j’égrenais dans ma course » --> enjambement + référence compte C. Perrault = thème de la pauvreté

–-> V7 : « Des rimes » --> rejet = Rimbaud laisse derrière lui de la poésie, élément qu’il met en avant en la plaçant au centre du poème (v7/14)

V7 : « mon auberge étais la Grande-Ourse » --> métaphore = il dort a la belle étoile = sentiment de liberté et de pauvreté

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