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Rabelais, Gargantua, parcours "rire et savoir" : Gargantua est-elle une oeuvre comique ou sérieuse ?

Commentaire de texte : Rabelais, Gargantua, parcours "rire et savoir" : Gargantua est-elle une oeuvre comique ou sérieuse ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Février 2024  •  Commentaire de texte  •  1 525 Mots (7 Pages)  •  275 Vues

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DISSERTATION : RABELAIS, Gargantua, parcours « Rire et savoir » : sujets

  1. L’œuvre de Rabelais et plus précisément Gargantua, est-elle une œuvre comique ou sérieuse ?

  1. Quelles sont les fonctions du rire dans l’œuvre de Rabelais ? (Bordas)

  1. Dans quelle mesure Gargantua est-il une œuvre sérieuse ?
  1. Dans Gargantua, Rabelais crée de toutes pièces un univers fictionnel que certains ont critiqué pour son manque de vraisemblance. Partagez-vous ce regard sur l’œuvre de Rabelais ? (Bordas)
  1. En quoi peut-on dire que Gargantua de Rabelais prête autant à rire qu’il donne à penser ? Vous répondrez, dans un développement structuré et argumenté en vous appuyant sur votre lecture de l’œuvre intégrale, des connaissances acquises lors du parcours associé, de vos lectures cursives et de vos propres connaissances.
  1. En quoi le rire dans Gargantua, au-delà de sa fonction première, permet-il au lecteur de s’élever grâce au savoir auquel il lui donne accès ?
  1. Gargantua est-il un roman didactique ?
  1. En quoi le rire peut-il être subversif ?
  1. En quoi le livre, selon Rabelais dans le Prologue, Gargantua ressemble-t-il « à un silène » et à « un os à moelle »?
  1. En quoi l’éclat de rire d’un écrivain peut-il secouer l’intelligence du lecteur ?
  1. Le rire que Rabelais cherche à produire chez son lecteur est-il un masque ou un révélateur ?
  1. Dans Gargantua, pensez-vous que le rire est un bon moyen d’accéder au savoir ?
  1. Le rire ne sert-il qu’à créer une critique à distance avec le savoir ?
  1. Le rire nuit-il à la transparence du savoir ?
  1. En quoi l’œuvre marque-t-elle la rencontre entre Rire et Savoir ?
  1. Gustave Flaubert déclare dans une lettre di 9 octobre 1852 que « Rien n’est sérieux en ce bas monde que le rire ». Pensez-vous que cette affirmation pourrait éclairer la démarche de Rabelais lorsqu’il rédige Gargantua ?
  1. Gargantua est-il comme l’affirme Montaigne dans ses Essais un ouvrage « simplement plaisant » ? Vous discuterez ce jugement …
  1. Faut-il ne voir en Gargantua que l’œuvre d’un joyeux plaisantin ? Dans quelle mesure ce propos caractérise-t-il Gargantua ?
  1. «  Le rire dans ce qu’il a d’excessif est nécessaire à l’idéal philosophique », Daniel Ménager, La Renaissance et le rire, 1995. Dans quelle mesure une telle formule éclaire-t-elle la portée et l’écriture de Gargantua de Rabelais, ainsi que des textes étudiés et des œuvres que vous avez pu lire dans le cadre du parcours associé et de la lecture cursive ?
  1. Fidèle à Horace et sa conception utilitaire de l’art, Rabelais s’est cette fois clairement fixé pour but, tout en nous faisant rire et en riant lui-même de concert avec nous, de nous instruire et de nous éduquer ». Pensez-vous que cette réflexion puisse s’appliquer à Gargantua et à votre lecture cursive ?
  1. « [Rabelais] est le pionner, le fondateur, le génie du non-sérieux », Milan Kundéra, L’Art du roman, 1986. Dans quelle mesure ce propos caractérise-t-il Gargantua ?
  1. « Le masque de la folie n’est qu’un moyen dont Rabelais a usé pour lancer à travers le monde des vérités et les négations qu’il lui était impossible de faire entendre autrement », A. Lefranc, Introduction au Pantagruel, 1922. Dans quelle mesure…
  1. Voltaire était assez critique envers Rabelais. Il trouvait paradoxal le « mélange » de « génie » et « d’ordure » dont est pour lui composé l’œuvre de Rabelais. Comment comprenez- vous ce jugement à la lumière de votre lecture de Gargantua ?
  1. Raymond Queneau affirme « Rabelais fait la joie et l’instruction de quiconque ». vous justifierez cette affirmation en vous appuyant sur votre lecture de Gargantua et votre connaissance du parcours « Rire et savoir ».
  1. Victor Hugo a dit de Gargantua de Rabelais, « son éclat de rire énorme est un gouffre de l’esprit », dans quelle mesure ce propos caractérise-t-il Gargantua ?
  1. Voltaire, en 1767 dans une lettre au comte de Brunswick,  a dit de Gargantua : « Son livre, à la vérité, est un ramas des plus impertinentes et des plus grossières ordures qu’un moine ivre puisse vomir ; mais il faut avouer que c’est une satire sanglante du pape, de l’Eglise, et de tous événements de son temps. Il voulut se mettre à couvert sous le masque de la folie ». Que pensez-vous de ce jugement de Voltaire sur Rabelais et son œuvre Gargantua ?
  1. Madeleine Lazard affirme dans son essai consacré à Rabelais que « la verve comique de Rabelais s’empare ainsi des données de la réalité sociale, des problèmes de l’actualité politique et religieuse, de toutes les formes de la sottise ou de la folie humaine pour les exorciser par le rire ». Vous discuterez cette affirmation en vous appuyant sur votre lecture de Gargantua ainsi que sur votre étude du parcours « Rire et savoir ».
  1. Charles Nodier, dans ses Miscellanées, variétés de philosophie, d’histoire et de littérature (1830), assimile la gaieté rabelaisienne à « celle d’un enfant turbulent qui brise ses jouets les plus précieux pour en mettre les ressorts à nu ». Dans quelle mesure cette citation s’applique-t-elle à Gargantua, ainsi qu’à votre lecture cursive ?
  1. Le critique Sainte-Beuve a dit de Gargantua qu’il s’agissait d « une œuvre inouïe, mêlée de science, d’obscénité, de comique, d’éloquence, de fantaisie, qui rappelle tout sans être comparable à rien, qui vous saisit et vous déconcerte, vous enivre et vous dégoûte. » Dans quelle mesure ce propos caractérise-t-il Gargantua ? Répondez à cette question en vous fondant sur votre connaissance de l’œuvre, des groupements et dossiers associés, et sur vos lectures et connaissances personnelles.
  1. « Rabelais surtout est incompréhensible. Son livre est une énigme, quoi qu'on veuille dire, inexplicable. [...] C'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption. » (La Bruyère, Les Caractères, 1688)
  1. Les chroniques de Rabelais « sont l’œuvre d’un spécialiste de haut niveau, considéré comme exceptionnellement docte en un siècle qui brilla par son savoir et son érudition. Jouissant de la protection de puissants hommes politiques liés à sa Touraine natale et à l’Anjou, il exerça sa verve comique contre les erreurs de son temps, et s’adressa à des lecteurs vraiment cultivés, sans toutefois commettre l’erreur de n’amuser que les spécialistes » (M. A. Screech, Rabelais, NRF, Gallimard, p. 24, 1993)
  1. Si Rabelais s’amuse à récolter des listes invraisemblables de contes, de jeux, de chants et de danses, de jurons, de plaisanteries d’ivrognes (…), c’est certainement avec l’intention de faire partager à son lecteur un éclat de rire, cet accès irrépressible qui secoue l’intelligence lorsqu’elle s’aperçoit avec un ravissement narquois de la bêtise énorme qui est celle d ses contemporains » (Guy Demerson, 1993)
  1. Commentant l’ambiguïté de l’écriture rabelaisienne, Gérard Degoux écrit : « Rien au fond n’est plus déroutant et insaisissable que la pensée d’un homme qui refuse de se prendre au sérieux - d’un homme qui refuse de faire la moindre différence entre le rire et le sérieux (préface de Gargantua, 1994). En quoi cette réflexion vous paraît-elle s’appliquer au roman de Rabelais ?
  2. « Un rire désormais victorieux y balaie sans résistance le vieux roi, le vieux monde, la vieille année. Rabelais, en fidèle disciple d’Érasme, y dit son mot sur tout (…). Certes conscient des dangers que ses propos lui font courir, mais décidé, comme frère Jean, à agir et à payer de sa personne. Envisagé sous cet angle, le Gargantua est élan, volonté déclarée de changement ». (Gérard Defaux, préface de Gargantua, 1994) Dans quelle mesure le rire d’un écrivain est-il victorieux ? Vous organiserez votre réflexion en prenant appui sur Gargantua et son parcours associé « Rire et Savoir » (sujet Ellipse, corrigé dans le livre)
  3. « Le but de Rabelais en écrivant Gargantua est-il de nous instruire ? »
  4. « Il faut ouvrir le livre et soigneusement pesé ce qui est exposé. C’’est alors que vous vous rendrez compte que l’ingrédient contenu dedans est de bien autre valeur que promettait la boite » dit Rabelais dans le prologue de Gargantua. Cette citation s’applique-t-elle à votre lecture de Gargantua ?
  5. On peut lire au début de Gargantua dans l’adresse au lecteur : « Mieux est de rire que de larmes écrire/ Parce que le rire est le propre de l’homme ». Mais peut-on pour autant penser que Gargantua n’est qu’un divertissement ?
  6. Comment le rire se met-il au service du savoir dans Gargantua de Rabelais ?
  7. Dans quelle mesure Gargantua peut-il être qualifié de personnage exceptionnel ?
  8. Léo Spitzer déclare « L’écriture de l’œuvre se fait sur un mode ludique, elle s’appuie sur un irréalisme bouffon fait pour désoliper la rate des lecteurs ».
  9. François Rabelais a lui-même expliqué en parlant de son œuvre : « Je ne bâtis que pierres vives : ce sont hommes. » Dans quelle mesure cette affirmation vous semble-t-elle rendre compte de votre lecture de Gargantua ?
  10. Charles Baudelaire affirme, dans De l’essence du rire : « Rabelais, qui est le grand maître français du grotesque, garde au milieu de ses plus énormes fantaisies quelque chose d’utile et de raisonnable. Il est directement symbolique. Son comique a presque toujours la transparence d’un apologue. » Dans quelle mesure cette affirmation vous semble-t-elle rendre compte de votre lecture de Gargantua ?

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