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La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne n’est-elle qu’une réécriture de La déclaration des droits de l’homme et du citoyen ?

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Par   •  26 Novembre 2023  •  Dissertation  •  975 Mots (4 Pages)  •  360 Vues

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La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne n’est-elle qu’une réécriture de La déclaration des droits de l’homme et du citoyen ?

  1. La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est inspirée de La déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
  1. La DDFC reprend la structure de la DDHC afin d’établir une justice
  • Formes : Préambule et 17 articles
  • Préambule et Articles : le champ lexical du droit
  1. Une justice égalitaire mais limitée
  • Utilisation de pronoms référant à un groupe afin d’insister sur l’égalité : « nul » (article V) ; « la volonté générale » (article VI)
  • Des « bornes » (Article IV) délimitent la justice.
  • Articles VIII : « La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires » -> Utilisation de la négation restrictive pour interdire d’exercer un trop grand pouvoir et équilibre la justice.
  1. L’œuvre d’Olympe de Gouges intègre davantage de membres de la population.
  1. Les femmes sont davantage représentées par cette déclaration.
  • Préambule : « Les mères, les filles, les sœurs » Enumération qui permet d’insister que l’écrit est adressé aux femmes.
  • Articles : Les articles ne s’adressent plus dorénavant aux « hommes » mais aux « femmes ».
  • Préambule : « le sexe supérieur en beauté comme en courage dans les souffrances maternelles » paraphrase afin de mettre en valeur la femme et son opinion
  1. La DDFC intègre les esclaves en défendant leurs droits
  • Forme du contrat social : Intégration des esclaves des colonies à l’écrit afin de dénoncer leurs conditions.
  • Forme du contrat social : Champ lexical de la violence (« fermentations incendiaires », « mais nous le rependrons [le sang des esclaves] » …) insistant sur l’horreur des esclaves et incitant à s’en préoccuper.
  1. L’écrit d’Olympe de Gouges est une critique de la population
  1. Les hommes sont critiqués pour la ségrégation qu’ils mettent au point.
  • « Homme, es-tu capable d’être juste ? » Interrogation totale afin de faire une accusation directe envers l’homme ayant pour effet de lui mettre une pression.
  • Forme du contrat social : « Ces colons inhumains » Hyperbole afin de faire une métaphore implicite pour caractériser l’homme de monstre.
  • L’homme est montré comme étant une brute afin de le décrédibiliser : Comparaison avec l’animal dans le Postambule ; « ce forcené » (l.123)
  1. Olympe de Gouges fait une critique de l’inaction des femmes.
  • A la Reine : attaque de la Reine qu’elle critique de n e pas user de ses pouvoirs et de son influence afin de défendre son sexe.
  • Postambule : « Femme, réveille-toi » Appel au soulèvement des femmes après leur longue passivité.
  • Postambule : « quand cesserez-vous d’être aveugle ? » Interrogation partielle et hyperbole attaquant l’inactivité et la naïveté des femmes.

En quoi le texte d’Olympe de Gouges peut-il être considéré comme un texte engagé ? 

  1. Dénonciation des injustices
  1. La critique des hommes sauvages
  • « Homme, es-tu capable… » : comparaison entre l’homme et l’animal sauvage le rendant indigne d’établir la justice
  • Forme du contrat social : « c’est là surtout où la division et la discorde agitent leurs habitants » Personnification de la division et de la discorde pour symboliser les hommes qui les ont créés afin de critiquer les effets de leurs actions.
  1. Antithèse entre la raison et les actions de l’homme.
  • « La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. » (Article I) modification de l’article de la DDHC afin d’insister sur la place naturelle de la femme.
  • Postal une : « opposez courageusement la force de la raison aux vaines prétentions de supériorité » Attribution d’une force à la « raison » avant de la symboliser plus puissante que la mentalité des hommes.
  • « La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui ; ainsi l’exercice des droits naturels de la femme n’a de bornes que la tyrannie perpétuelle de l’homme » (Article IV) Antithèse entre la liberté et la tyrannie
  1. La venue de nouvelles idées
  1. Des demandes de réformes sociales en faveur des femmes et des esclaves.
  • Forme du contrat social : suite de proposition de réforme améliorant la vie des femmes comme la demande qu’un père soit forcé de reconnaître son enfant.
  • « les joindres à tous les exercices de l’homme » (l.50) Demande de relever les femmes au même statut que les hommes.
  • Forme du contrat social : demande de l’abolition de l’esclavage en raison des conditions dans lesquelles ils vivent
  1. La tentative d’acquérir une influence politique.
  • A la reine et Forme du contrat social : L’auteure d’affreuse directement à des personnes exerçant un pouvoir politique comme la Reine et « Ces juges de paix » afin de se faire connaître et de les influencer.
  • Postambule : Appel à un mouvement politique afin que les femmes aient la possibilité de prendre des décisions.
  • A la Reine : « Cette révolution ne s’opérera que quand toutes les femmes seront pénétrées » Métaphore des connaissances par le mot « pénétrées » afin de montrer l’importance que les femmes soient égales aux hommes en termes de connaissance pour que la Révolution, Fort acte politique, ne soit plus en suspens.
  1. L’initiation d’un combat
  1. L’engagement personnelle d’Olympe de Gouges.
  • A la reine : L’auteure écrit une lettre à la reine, haut statut, et n’hésite pas à lui adresser des critiques.
  • Elle se permet de réécrire la déclaration des droits de l’homme formant une attaque indirecte envers le gouvernement
  • Forme du contrat social de l’homme et de la femme : Prise de position politique sur le sujet controversé de l’esclavage
  1. L’appel au soulèvement des femmes.
  • A la Reine : « défendez ce sexe malheureux » Phrase impérative à la souveraine lui disant de prendre parti.
  • Postambule : Appel au soulèvement de la femme, à leur réveil et leur révolte par la critique de leur attitude passive.

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