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Guy de Maupassant, Aux champs, 1883

Commentaire de texte : Guy de Maupassant, Aux champs, 1883. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2023  •  Commentaire de texte  •  565 Mots (3 Pages)  •  163 Vues

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Aux champs, la nouvelle réaliste de Guy de Maupassant, publiée en 1883 dans les contes de la Bécasse, met en scène deux pauvres familles vivaient péniblement dans une compagne : les Tuvache et les Vallin. Les deux familles avaient reçu une proposition d’adoption auprès des d’Hubières, un couple riche et ne pouvant pas avoir d’enfants. Les Tuvache, consultés en premier, rejetèrent l’offre tandis que les Vallin acceptèrent face à une rente mensuelle de cent vingt franc. Mais une question se pose : Qui est la meilleure mère ? Nous allons voir cela par le biais d’un développement pour savoir qui a eu la décision la plus sage.

Maupassant, au début du texte, nous présente les deux mères comme des mères identiques.«  les deux mères distinguaient à peine leur produit dans le tas » (l.10) Les deux familles avaient la même vie et les mêmes habitudes, ils mangeaient la même chose, jouaient ensemble… Tout était normal jusqu’à l’arrivée des d’Hubières. Mme d’Hubière observait les enfants jouer, et ne pouvant avoir d’enfants, voulait adopter un des enfants. Elle fit la proposition aux Tuvaches. La mère indignée refusa «  prend’e Charlot ? Ah ben non pour sûr » (l.74, 75)  pensent que c’est inhumain de faire cela «  Ah ! Mais non […] une abomination » (l.87 à 89) Mme d’Hubière capricieuse se plaignant à son mari, alla dans un élan de désespoir chez les Vallin. Avec plus d’insinuations, de précaution oratoires, explique ses propositions. La femme demanda l’avis à son mari, il ne trouva pas l’idée abjecte «  j ‘dis qu’ c’est point méprisable » (l.126) La mère, sans aucune objection à l’idée d’échanger son enfant contre une rente mensuelle, accepte. Le père lui pense que la rente initiale de douze cents francs n’est point suffisant et l’augmente à cent vingts francs. Les parents font la preuve de cupidité. Mme d’Hubière heureuse de son acquisition, emmena l’enfant hurlant avec elle. Les Tuvache spectateur de la scène, furent outrés et déçus de la décision cupide des Vallins. Les familles ne se côtoyaient plus. La mère se sent supérieure à la famille vallin, elle fait preuve d’Orgueil. Le niveau des Vallin s’est nettement amélioré malgré qu’ils sont constamment jugés par les autres, et le niveau de vit des Tuvache reste toujours aussi misérable . L’arrivée de Jean Vallin remet toutes les décisions des deux familles en question. Charlot, étant spectateur de l’enrichissement de Jean, reproche à sa mère de ne pas l’avoir vendu. La mère essayant tant bien que mal d’expliquer que c’est cruel de vendre son enfant. Charlot têtu ne veut rien entendre, dans un élan de colère, il décida de quitter la maison. En parallèle, les Vallin dînent dans la joie et la bonne humeur.

Pour conclure, nous pouvons dire qu'aucune des deux mères n’a été une bonne mère, car la mère Tuvache a refusé la proposition en se basant sur le côté sentimental et émotionnel ainsi que la dignité, selon elle vendre un enfant est un acte méprisable, mais elle fait preuve d’orgueil.

Pour la mère Vallin qui a accepté de « vendre » leur petit jean a suivi la voix de la raison, puisque la famille est pauvre et la proposition était pour eux une occasion afin d'améliorer le niveau de leur vie grâce à la rente touchée chaque mois, mais une fois de plus, elle fait preuve de cupidité.

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