Epître d'Olympe de Gouges, DDFC

1) Cette épître ne répond pas à l’exercice traditionnel du courtisan car lors de la première phrase, Olympe de Gouge dit qu’elle n’a pas l’intention d’utiliser un langage noble ni de s’incliner envers la noblesse et elle déclare qu’elle n’emploierai pas l’adulation des courtisans pour s’exprimer.

Olympe de Gouge fait un portrait moral de Marie Antoinette, O. de G. nous fait comprendre le caractère de la reine Marie Antoinette en disant : « vous n’êtes plus à mes yeux cette reine faussement inculpée, cette reine intéressante, mais une implacable ennemie des Français ». Elle parle de la réputation de Marie Antoinette auprès des Français et lui propose de devenir une déléguée de la cause des femmes en France.

2) Olympe de Gouge utilise la rhétorique pour faire le procès de l’homme. Premièrement, O. de G. pose des questions rhétorique pour capter l’attention de l’Homme. Par la suite, elle argumente sa pensée en parlant de la nature. Et enfin elle critique l’Homme.

Olympe de Gouge reproche à l’Homme, le faîte de ne penser qu’a un seul principe et de ne pas donner de droit au femmes, elle reproche que la femme ne soit pas égaux à l’homme.

3) Olympe de Gouge s’appuie sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (DDHC) pour rédiger sa déclaration. Elle féminise le DDHC pour en faire la DDFC, dans l’article premier elle remplace «  Les hommes » par « La femme ». Par ailleurs dans l’article II, Olympe de Gouge ajoute « de la femme et de » mais laisse « l’homme ».

4) Cette formule est marquante car dans le temps, seulement l’homme avait le droit de monter sur l’échafaud pour défendre leurs idées politiques, les femmes n’avaient aucun droit de participation a la vie politique. On voit ici que cette formule résume la  pensée d’Olympe de Gouge car elle donne un droit politique à la femme dans la société.

Dans l’article 11, nous avons une forme de parallélisme.

5) Cette réécriture est subversive car elle a réécrit la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen en féminisant et laissant la place aux femmes et aux hommes dans sa déclaration.

6) Dans l’article 13, Olympe de Gouge souhaite des droits égaux entre hommes et femmes. Elles doivent participer aux tâches pénibles, à l’industrie, aux charges déclare t’elle. Elle souhaite une stricte égalité entre tous.

L’article 17 relève le même procédé que l’article 13, elle souhaite également une égalité dans les propriétés entre l’homme et la femme.

7) Dans le postambule, Olympe de Gouge dénigre l’image de la femme en stéréotypant la femme ayant un fort caractère.

8) Olympe de Gouge donne encore une fois une vision absurde du pacte de mariage car pour elle, lors ce qu’on meurt marié, il faut pas penser à l’argent mais plutôt à une vision amoureuse.

9) On peut comprendre que Olympe de Gouge veut préparer la femme grâce à l’éducation nationale, par la restauration des mœurs et par les conventions conjugales.

10) Olympe de Gouge propose plus un contrat conjugal que un contrat social, car elle traite de question de droit privé.

11) Elle dénonce d’emblée le sort des esclaves en parlant de « trouble », elle utilise une anaphore pour donner plus de force à sa dénonciation, elle décrit les colons comme des colons prétendant régner en despotes sur des hommes dont ils sont les pères ou les frères.

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