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Blaise Cendrars, La prose du transsibérien

Synthèse : Blaise Cendrars, La prose du transsibérien. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mai 2023  •  Synthèse  •  322 Mots (2 Pages)  •  185 Vues

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Blaise Cendrars, poète suisse (1887-1961), mène une vie de voyageur,

d’aventurier. Son œuvre littéraire porte cette empreinte dans ses sujets,

comme dans les romansl’or ou Bourlingueur, et dans sa forme qui annonce le

surréalisme. Ami d’Apollinaire, il casse les codes poétiques. Ainsi, dans son

long poème La prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France, il

construit un poème écrit en vers libres. Il est d’ailleurs illustré par une de ses

amies, le peintre Sonia Delaunay. Le passage étudié est constitué par le début

de l’œuvre et prend comme sujets son adolescence, la Russie (dans laquelle il a

voyagé quelques années auparavant) et la poésie. Nous nous demanderons

comment à travers un récit personnel, l’auteur arrive à nous donner envie de

voyager ? Tout d’abord, nous montrerons le caractère intime du texte, puis

nous mettrons en avant...

L’auteur donne une dimension personnelle à son œuvre grâce à son

énonciation, dès le premier vers il utilise la première personne du singulier

avec “j’étais” et il utilise aussi ce pronom personnel avec une anaphore dans

les trois vers suivant “ j’“. Il utilise tout au long de son poème “je” mais aussi

les déterminant possessif “mon”, “ma” qui marque encore cette intimité du

voyage.

Blaise parle aussi beaucoup de ses émotions, émotions qui sont très

personnelles, intime. Ligne 7, la métaphore “que mon cœur […] brûlait”

marque l’intensité de ses émotions, très intenses. Il y a une synesthésie tout au

long de l’extrait, les sens sollicités sont l’ouïe “un moine me lisait...”, le toucher

“et mes mains...”, et la vue “mes yeux”. Il parle même de sensation de soif à la

ligne 18. Il évoque les souvenirs “réminiscences” couplé avec l’utilisation de

l’imparfait “je me souvenais”. L’auteur donne des dates très précises et montre

que son voyage l’a captivé et marqué. Encore pour montrer qu’il a aimé son

voyage, il donne des noms de lieu très précis “le Kremlin”, “la place rouge”,

“Moscou” ou encore “Novgorod”

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