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Arrias, "de la société et de la conversation", chapitre 5, les Caractères, La Bruyère, 1688

Commentaire de texte : Arrias, "de la société et de la conversation", chapitre 5, les Caractères, La Bruyère, 1688. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2024  •  Commentaire de texte  •  662 Mots (3 Pages)  •  39 Vues

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LL1 : ARRIAS, « de la société et de la conversation » chapitre V,

les carateres, La bruyere, 1688

INTRO :

  • accroche :

Le grand siecle est le nom donné au siecle de Louis XIV, dont le regne a été l’un des plus long de l’histoire de France. En effet, la segonde moitier du 17e siecle est dominée par Louis XIV et est caractérisée par le classicisme, ayant comme devise : « plaire et instruire »

  • présentation auteur :

La bruyere, né en 1645 et mort 1696 s’inscrit dans le classicisme. C’est un moraliste issu de la bourgeoisie et devient noble en devenant le percepteur du fils du prince de condé en 1684. Il ecrit ensuite son unique œuvre : les caracteres.

  • présentation œuvre :

- 16 chapitres constitués de remarques : maximes, saynetes, petites dissertations, apologues

- son objectif : corriger les mœurs sans blesser, sans être grossier et sans citer de nom

  • présentation de l’extrait :

LB dresse le portrait en action d’Arrias. Prétentieux et hableur il se rend insupportable en société : il est le contraire d’un homme honnête.

  • Lecture :

  • problématique : 

Quels defauts LB dénonce t-il ?


  1. Présentation  d’Arrias ( l1 à 2)
  • Parralélisme, insistance sur « tout » 🡪 exessif
  • Majeure partie des v au présent de vérité générale 🡪 permet de plaire et de donner un coté vivant et théâtrale
  • Phrase juxtaposé + v inf 🡪 annonce du défaut ; v paraitre renvoie au theme des masques
  • Péjoratif, arrias imposteur, LB sème le doute

Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c'est un homme universel, et il se donne pour tel : Il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle, à la table d'un grand, d'une cour du Nord : il prend la parole, et l'ôte à ceux qui allaient dire ce qu'ils en savent ; il s'oriente dans cette région lointaine comme s'il en était originaire ; il discourt des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes : il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu'à éclater. Quelqu'un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu'il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l'interrupteur. « je n'avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d'original : je l'ai appris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j'ai fort interrogé, et qui ne m'a caché aucune circonstance. » Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu'il ne l'avait commencée, lorsque l'un des conviés lui dit : « C'est Sethon à qui vous parlez, lui-même, et qui arrive fraichement de son ambassade. »

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