Les fausses confidences, le barbier de Séville, Beaumarchais

Tout d'abord , nous allons étudier  les fonctions dramatiques et scéniques  de la scène  Les  Fausses confidences. Dans un premier temps , dans les citations suivantes :«  Êtes-vous  prêt à écrire?», « En voilà devant vous », « vous ne m’écoutez donc pas ? »on peut dire que  Dorante  est nettement différencié par son statut de serviteur au point de vue d'Araminte  car on constate que la tache d’égoïste revient à  Dorante  car il écrit la lettre sous la dictée d'Araminte  . Araminte  utilise même l'impératif : «  achevez-vous  dis-je... » pour montrer  sa différence comparée  à  Dorante. De plus, la lettre est une stratégie pour  Araminte  : pour savoir  s'il  est bien amoureux d'elle, et une chose de souffrance pour  Dorante  car il a peur qu'elle sache qu'il est amoureux d'elle, on peut le voir dans les apartés :  Arminte  « il ne sait ce qu’il fait ; voyons s’il continuera », « il souffre, mais ne dit mot » ;Dorante  « Dubois m’a trompé », « je suis perdu ». Les spectateurs sont les  seuls  à savoir les informations  secrètes  des deux personnages :  Araminte  n’a rien dit à Dorante et Dorante cache sa peine à Araminte.

Ensuite, nous allons étudier  les fonctions dramatiques et scéniques  de la scène de Le Barbier de Séville . Tout d'abord , on peut voir que la lettre est l'objectif principal de cette scène autour duquel tout se joue, elle rythme la lettre . En effet, tout se passe rapidement dans un jeu de cache-cache et de feinte . Pour échapper à la colère de Bartholo, Rosine utilise la lettre comme un stratagème, on peut le voir dans la didascalie de la ligne 2 « Rosine tombe sur un fauteuil, et feint de se trouver mal » et dans l'aparté de  Bartholo  : « Dieux ! la lettre ! ».

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