LA Les Fourberies de Scapin III, 3

Problématique – De quelle manière le comique est-il instauré par la ruse et la tromperie ?

1 – Une scène héritée de la farce

1. Courses et coups de bâton

comique de geste : séance de bastonnade

multiplicité des rôles par acteur : schizophrénie de Scapin

beaucoup de didascalies : pour faciliter la compréhension de la scène

1. Le carnaval

Echange des rôles : Scapin devient le maître (roue de coups son maître caché dans un sac) et Géronte devient le valet, en position de faiblesse.

-> gradation dans les plaintes

1. une scène vivante, rythmée

Alternance stichomythie / tirade qui donne une impression de vie dans la scène.

Multitude des personnages jouée par Scapin donne aussi un rythme rapide à la scène.

        -> « parle. Hâte-toi. Expédions. Dépêche vite. Tôt. »

2 – La fourberie de Scapin : satire de la relation maître-valet

1. Comique de situation, la ruse de Scapin et la fourberie de Géronte - connivence avec le spectateur

Ruse inventée par Scapin : multiplicité des rôles

L’hypocrisie de Scapin : joue la comédie pour se faire bien voir de son maître tout en se vengeant de lui.

Découverte de la ruse par Géronte, mis en évidence avec la gradation « ah ! infâme, traître, scélérat »

1. Comique de mots - moquerie des non-bourgeois + mise en avant des capacités extraordinaires du rusé valet

Utilisation du patois gascon et invention de mots pour provoquer le comique dans la scène. Montre la duplicité et la ruse du valet.

1. Une satire des maîtres et des valets : la dépendance des maîtres envers leurs valets ; la rouerie des valets

Mise en scène couple maître-valet, et critique de cette relation car les rôles sont inversés.

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