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Commentaire : Jean Giono, un roi sans divertissement. 1946.

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Par   •  9 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  869 Mots (4 Pages)  •  3 310 Vues

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Pierre jacob         2gt3

        français DM°4 : commentaire de texte

                                                                                                                   

                                                                                                                     

               Commentaire : Jean Giono : un roi sans divertissement.

       

      Jean Giono a écrit ''un roi sans divertissement'' en 1946. il a été publié une première fois en 1947. Malgré, une histoire très sombre, le romancier dans cette extrait nous fait découvrir un personnage attachant, celui de Mme Tim, la femme du châtelain de Saint Baudille. L’extrait à étudier présente cette femme qui est mère et grand mère de nombreuses fois. Elle aime organiser de belles et gourmandes fêtes familiales. Il s'agit d'un texte descriptif appartenant au genre romanesque. Le spectacle des fêtes familiales le rattache au registre lyrique. Mme Tim est le personnage central de cette extrait. Mais comment pouvons nous le savoir ? Pour vérifier cela nous parlerons de deux caractéristiques de Mme Tim : premièrement un personnage excessif et deuxièmement un personnage fascinant.

      Rapidement au fil de la lecture Mme Tim se montre un personnage excessif  et sensuel car le narrateur s’attarde notamment sur ces vêtements. Ils témoignent de son aisance financière et de son goût qui la distinguent de son entourage. Sa tenue est opulente, la « robe de bure » quelconque se distingue par « des fonds énormes qui se plissaient et se déplissaient autour d'elle à chaque pas ». Son « corsage » quand à lui est « agrémenté de jabots de linon ». sa toilette allie donc la solidité classique et terne de la laine brune aux élégances des plis, des tissus légers et cascadant. Sa sensualité est quand à elle dévoilée par son allure jeune, malgré son age car elle est grand mère révélée par les mouvement ondulants de sa robe « à chaque pas, le long de son corps de statue ». Ce dernier terme connote une silhouette aux formes pleines ce que confirme le détail suivant « Elle avait du corsage ». Mme Tim présente donc une poitrine remarquable. Elle reste ainsi une femme désirable si bien qu' « on l'aurait toute voulue. » Elle est aussi excessive dans les fêtes qu'elle organise. La nourriture semble abondante, les jeux sont nombreux et divers, presque adaptés à toutes les saisons. On a l'impression qu'il y a des enfants qui sortent de partout.

      Mais Mme Tim est aussi un personnage fascinant dans le sens où c'est une mère dévorante. Elle contrôle toute sa famille aussi bien ses filles adultes que ses petits-enfants. Ce n'est pas pour rien qu'elle est appelée tambours-major, grade militaire de sous officier qui commande les tambours et les clairons d'un régiment, donné ici de façon plaisante à Mme Tim qui commande tout. C'est aussi une châtelaine. Elle invite toute sa progéniture dans son « châteaux » de saint Baudille, qui lui aussi domine le reste du pays, ce qui renforce le contrôle de Mme Tim. Elle est aussi servie par une nombreuse domesticité. Il y a d'abord le « messager » qui est chargé de ramener les enfants. Ce sont ensuite « les nourrices » qui s'occupent des derniers-né. On peut relever encore dans cette extrait un « laquais » et une « domestique femme ». Le tout pour s'occuper d'une douzaine d'enfants.

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