LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Peut-on vaincre la mort ?

Dissertation : Peut-on vaincre la mort ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Avril 2023  •  Dissertation  •  1 727 Mots (7 Pages)  •  598 Vues

Page 1 sur 7

Sujet :: Peut-on vaincre la mort ?

La mort, un événement que tout le monde connait mais que personne ne peut expliquer, ce flou opaque est à l’origine de nombreuse peurs, incompréhensions et nourrit chez l’homme une motivation vielle comme le monde de vouloir là dompter. Cette envie de dompter la mort peut être associer au « conatus » de Spinoza soit la volonté de préservation et de perpétuation de la vie chez tous les êtres organisés. En se posant la question peut-on vaincre la mort, il est nécessaire de comprendre l’enjeu de cette interrogation. « Peut-on vaincre » peut être compris au sens, est ce qu’il est possible d’être supérieur, de dominer, d’éradiquer, d’avoir une emprise sur la mort qui elle est selon Epicure « l’éradication des sensations », la fin de la vie sur terre. Ce qui nous amène à nous demander, l'homme prendra-t-il un jour en main son destin ? Afin de répondre à cette question, nous verrons dans premier temps que la mort est un fait naturelle, inévitable et incontrôlable par l’homme. Dans un deuxième temps nous verrons que la culture est une forme de maitrise sur le temps. Dans u troisième temps nous verrons que la mort est une réalité inexistante et qu’elle n’est pas réellement un fin.

Nous pouvons donc commencer par considérer la mort comme un fait naturelle et biologique. De ce point de vue la mort est le simple fait qui désigne l’arrêt cardiaque, l’extinction cérébrale, l’arrêt de la penser et de la conscience de soie, la décomposition de son corps. Il est aussi nécessaire de définir ce qu’est la « Biologie ». Ce terme vient de deux mot grecque à savoir  bios (la vie) et logos (la science). En ses termes selon la science de la vie personne ne peut assurer qu’un jour l’homme avec ses valeur actuelle domptera la mort et l’idée même d'un triomphe sur la mort apparaît, dès l'abord, énigmatique et étrange. Comme a écrit Tchang Tseu, un philosophe chinois du 4ème siècle, « La vie et la mort sont un cycle inévitable, un rythme aussi naturel que le jour et la nuit. Quand vient la vie, tu ne peux résister, quand elle s'achève, tu ne peux s'opposer à la fin. » L’on comprend à travers ces mots que si la vie nous est donné elle prendra inévitablement fin. Ce qui appuie les conclusion des scientifiques actuelle qui on déclarer ouvertement la guerre à la mort, ils cherchent sans cesse pour trouver un remède contre la mort et le vieillissement en vain.  Scientifiquement ce phénomène peut s’expliquer par la division cellulaire qui peut s’effectuer un nombre finit de fois avant que celle-ci ne devienne trop endommagé. Mis à grand échelle cela conduit inévitablement au disfonctionnement du corps et donc à la mort. En résumé du point de vue scientifique l’homme est fait pour mourir. Il est aussi nécessaire de noter que la mort du point de vue de l’espèce est une condition sinequanone pour assurer sa survie. En effet la mort fait partie du cycle de la vie et permet au nouvelle génération de prendre le relai avec des nouveaux caractères génétiques afin de répondre au changement de notre monde. Donc on peut en conclure que sans cette mort biologique nous nous ne saurions pas adapté à la contrainte et ne saurions donc pas là pour en parler. L’homme sait qu’il doit mourir et l’on s’accorde habituellement à voir dans ce « savoir » un des caractères essentiels de l’humanité, à côté du langage, de la pensée et du rire. Il n’est cependant pas si sûr que l’animal ne pressente pas de quelque façon sa mort et que tout ce qui vit n’ait pas, sur un certain mode, inconnu de nous, une relation essentielle à sa propre fin Le fondement de l’ordre du monde se voit ainsi garanti par cette communauté, fondée sur une inégalité de statut, des dieux et des hommes. Car, si les individus meurent, l’espèce humaine perdure grâce au renouvellement incessant des générations, de sorte qu’elle peut participer durablement à l’équilibre du tout. La mort apparaît alors comme une échéance inévitable à laquelle l’homme ne peut que se résigner, précisément parce qu’il ne lui appartient pas de changer l’ordre naturel des choses, ce que la science essaie de faire en vain

Donc du point de vue biologique, c’est une fatalité l’homme meurs, mais si nous nous concentrions sur d’autres aspects de la condition humaine. En effet nous ne somme pas seulement pourvu d’un corps physique, nous avons aussi une conscience et une âme qui créent notre identité, notre civilisation, l’humanité. Or cette humanité est immortel par cette conservation de connaissance et d’identité. Nous pouvons prendre exemple de grands homes morts il y a des lustre mais qui pourtant sont toujours présent. Epicure, philosophe grecque du 3ème siècle avant notre ère n’est il finalement pas toujours en vie par le savoir qu’il nous procure, son immortalité spirituelle n’est-elle pas atteinte puisqu’il est presque présent avec nous pour nous aider par ses écrits et livres philosophiques. On peut noter que de plus il est aussi représenter par d’autre type d’art via des statues ce qui rend son immortalité encore plus flagrante. Après réflexion les œuvres d’art ont «une immortalité potentielle». Non seulement l'œuvre survit à l'artiste, mais elle survit à la société qui l'a produite. L'œuvre d'art a, en ce sens, un caractère intemporel. Elle est «destinée à survivre au changement de génération ». L'unité de référence est ici la présence de l'espèce humaine sur la terre. Pourtant, l’œuvre d’art aussi, en tant qu'objet matériel, peut se détériorer et se détruire. C'est pourquoi Arendt met bien en évidence la différence entre un objet technique et artistique. « La distinction entre l'art et la technique réside dans leur finalité. En effet, alors que la finalité des objets techniques est dans leur usage, leur utilité, la finalité d'une œuvre d'art n'est rien d'autre qu'elle-même ». L'immortalité de l'œuvre est une immortalité de principe. Si elle échappe au temps, c'est qu'elle n'est liée ni à une personne, ni à une époque, ni à une culture particulière. Mais d’un autre coté elle représente aussi la façon de créer / de penser de son auteur et de ce qu’elle représente, ce qui permet de reflété la vie de celui-ci et lui procure une immortalité spirituelle. Donc à l’inverse d’un objet technique qui à pour finalité la destruction (via l’usure). Alors que comme dit Arendt « la finalité d'une œuvre d'art n'est rien d'autre qu'elle-même » ce qui signifie que le but d’une œuvre d’art n’est pas d’être utilisé mais de se conserver « d’être présent ». En effet l’art c’est le disque dur de l’humanité permettant de se souvenir, et le souvenir peut être considérer comme une forme d’immortalité.

...

Télécharger au format  txt (10.4 Kb)   pdf (49.7 Kb)   docx (13.6 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com