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La conscience souveraine de Descartes : une évidence absolue ?

Analyse sectorielle : La conscience souveraine de Descartes : une évidence absolue ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2023  •  Analyse sectorielle  •  315 Mots (2 Pages)  •  65 Vues

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Thèse cartésienne

La conscience souveraine de Descartes : une évidence absolue ?

« La conscience est consciente d’elle-même » aimait préciser Descartes. Elle est donc pensée. C’est d’emblée une dimension intellectuelle.

D’ailleurs, Platon affirmait lui-même que : «  la pensée, c’est le dialogue silencieux de l’âme avec elle-même ».

La caractéristique essentielle de la pensée est donc la raison ou l’entendement. On peut également parler de bon sens : «  le bon sens ou la raison est la faculté du monde la mieux partagée » cad que chaque individu a en lui-même un minimum de bon sens, faculté de juger.

« Penser, être conscient, c’est apercevoir directement ce qui se passe en nous ». La pensée est une sorte de transparence de soi-même. Le sujet devient responsable de lui-même.

« Les Méditations métaphysiques » contiennent le récit d’une entreprise radicale qui consiste une fois pour toute à se défaire de toutes les opinions et de toutes les croyances qui proviennent soit de sa propre raison, soit de la culture ou de son éducation.

Descartes en vient à douter volontairement : c’est un doute méthodique, résultat d’une décision. C’est un instrument qui doit permettre d’atteindre une vérité certaine et absolue qui pourrait servir de fondement ferme et inébranlable à toute autre vérité. Il remet alors TOUT en question jusqu’à sa propre existence car après tout, notre existence n’est-elle pas un rêve ou le fruit de notre imagination ? Cette question est d’autant plus légitime que pour Descartes, nos sens peuvent parfois nous tromper.

Mais je doute donc je pense donc j’ai conscience de ma pensée donc j’existe en tant que pensée donc je suis. Ainsi, dès que je pense et au moment où je pense, j’ai nécessairement conscience d’exister. Le fait de penser nous prouve que nous existons. L’unique certitude qui résiste au doute est le COGITO ERGO SUM, je pense donc je suis. Il est le fondement de toute vérité !

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