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La conscience d'être libre est-elle une illusion ?

Dissertation : La conscience d'être libre est-elle une illusion ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2024  •  Dissertation  •  2 133 Mots (9 Pages)  •  55 Vues

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                                                        PHILO

INTRODUCTION

A première vue la conscience d’être libre est un état de plénitude dans lequel on se croit chef de nous-même. La conscience se détermine comme une connaissance immédiate de nos états mentaux.

Cependant la conscience d’être libre est-elle une illusion ? Certaines situations nous prouveraient que oui, mais nous pouvons chercher à déterminer que les conditions à mettre en place pour s’assurer une liberté.

Alors que la possibilité à ce que la conscience soit susceptible de nous tromper nous donne l’impression d’une liberté vaine et contrôlée, ne faut-il pas admettre au contraire que l’épreuve du doute méthodique consiste en un acte de liberté dans lequel la conscience se saisit elle-même et donc peut consister en la capaciter d’user de sa volonté ou de refuser ce qui nous est imposé ou prescrit ?

Dans un premier temps, nous montrerons que la liberté semble être réelle. Cette thèse est cependant contestable et nous verrons en deuxième partie que la liberté est au contraire qu’une simple illusion créée du début à la fin par l’Homme.

I LA CONSCIENCE D’ETRE LIBRE PEUT PARAITRE REELLE

A Libre arbitre

C’est justement ce que montre Descartes quand il affirme que le libre arbitre correspond au pouvoir de la volonté. Ce pouvoir, qui est la capacité d’affirmer ou de nier quelque chose et de poursuivre ou de fuir quelque chose est un pouvoir infini. En ce sens, il est possible en théorie de faire une chose contraire à ce que nous savons que nous devrions faire. Il consiste en la méthode du doute hyperbolique un pouvoir immense qui pourrait remettre en doute la plus sûre des choses comme de l’existence de son propre corps et donc installer deux types de substances représentant une séparation entre l’esprit et le corps appelé dualisme cartésien. Cela consiste en un espace permettant de penser à la fois à un monde des corps régit par des lois naturelles déterministes et un monde de l’esprit qui échappe à ce déterminisme naturel. Dès lors étant donné que c’est notre conscience qui fonde notre identité, notre libre arbitre nous permet de nous choisir nous-même

Mais le libre arbitre peut être confronté à des passions venu du corps qui l’empêche de choisir librement comme la faim ou la douleur avec comme exemple vouloir marcher avec une cheville foulée mais ne pas réussir car la douleur s’impose à notre esprit. L’esprit peut prendre conscience de ces passions et ainsi les maitriser. Cependant Descartes nous donne aucune indication sur la façon d’y parvenir.

En soutient à la thèse selon laquelle la conscience d’être libre est réelle, il nous faut donc montrer que l’esprit est capable de maitriser les passions qui lui vienne du corps : Mais comment le faire ?

B Agir de façon stoïcien

Le stoïcisme correspond à la maitrise de ses émotions. Pour Epictète, les choses qui dépendent de nous sont des choses internes pour Descartes et qui font partis de l’esprit tel que le jugement, les valeurs, les impulsions à agir, les désirs et les aversions. Les choses qui ne dépendent pas de nous au contraire sont la mort, la vie, les opinions des autres, les magistratures, les corps et nos possessions. Ces derniers pour Descartes font parties des choses externes et qui font parties du corps.

Pour Epictète, le fait de vouloir maitriser des choses qui ne dépendent pas de nous pourrait nous mener à nous attacher à ces dernières et donc risquer de les perdre et ainsi ressentir de la frustration ou de la tristesse.

S’attacher à des choses qui dépendent entièrement de nous permet donc d’éviter à avoir à faire face à la tristesse ou la frustration. Par exemple, le voiture est en panne à cause d’un problème moteur, je ne ressens pas de frustration ou de colère d’être en retard car cela ne dépend pas que de moi.

Seulement, en s’abstreignant à la rigueur de la discipline stoïcienne dans le but de ne pas être malheureux ne perd-t-on pas la joie de vivre ?

Ne pas s’impliquer émotionnellement dans tout ce qui pourrait arriver à nos biens, à nos proches et à notre propre corps. En fait, si nous n’avons pas un contrôle total sur ces choses, nous faisons dépendre notre bonheur de choses indépendantes de notre volonté. Au contraire, un stoïcien sait que les choses qui ne dépendent pas de lui risquent de lui échapper contre son gré. Donc, il se contente des préceptes moraux et s'efforce de montrer une attitude indifférente envers tout ce qui ne dépend pas de lui, prêtant attention à ses désirs, sa volonté, ses pensées, c'est-à-dire tout ce qui dépend réellement de lui. 

Si tout le reste ne dépend pas de nous à part nous-même, on peut se définir par une définition simple de nous-même. Nous sommes nos pensées et nos désirs ou mieux nous sommes la volonté qui nous permet d’agir sur nos pensées et de modeler nos désirs.

Avec les exercices spirituels de Pierre Hadot dont le but est de s’entrainer à maitriser ses désirs, on peut le réussir par la méditation d’un travail sur nos représentations en leur ôtant tout prestige social.

Qu’est-ce qui peut non seulement constituer le moteur de la transformation, mais aussi assurer un certain degré de stabilité ?

C Le moi comme le résultat de mon choix

Avec Aristote le moi se créer dès la plus tendre enfance en apprenant les qualités morales, les vertus et les défauts moraux, les vices. En effet, les vertus sont d’abord en acte ce qui veut dire que c’est déjà réalisé mais qu’il faut les répéter pour que cela devienne des habitudes. Par exemple l’honnêteté en s’habituant à dire la vérité.

Il y a aussi des actes d’après Aristote qui deviennent des habitudes comme agir lâchement de façon répétée ce qui créer la lâcheté(la vertu). Seulement le revers de la médaille est que ça développe une disposition qui nous fait agir comme si c’était naturel, plus on est attiré par le vice plus on aura tendance à agir de manière vicieuse. Donc il faut commencer le plus tôt possible.

Cependant quand on est jeune nous ne sommes pas assez matures pour ces choix. Ce qui implique que nous sommes le résultat de nos désirs ou passions et pas de nos choix.

Aristote propose alors que les législateurs inculquent de bonnes habitudes en donnant de bonnes lois donc les parents seraient obligés de les appliquer.

On est dépendant de circonstances extérieures : on ne choisit ni notre pays, ni notre famille… Avec comme exemple, Simone de Beauvoir qui est de gauche alors qu’elle est issue d’une famille bourgeoise.

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