LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La Composition Des Mains Libres Est-elle Laissée Au Hasard Ou Manifeste-t-elle Une Structure réfléchie

Compte Rendu : La Composition Des Mains Libres Est-elle Laissée Au Hasard Ou Manifeste-t-elle Une Structure réfléchie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2015  •  669 Mots (3 Pages)  •  990 Vues

Page 1 sur 3

Nous sommes au 2ème siècle, l'époque du surréalisme, l'essor d'un art nouveau. L’œuvre étudiée est un recueil écrit en 1937 par le célèbre photographe Man Ray et le poète Paul Eluard. Le recueil Les mains libres est constitué de poèmes illustrant des dessins. Mais, est-ce que la composition du recueil Les mains libres est-elle laissée au hasard ou manifeste-t-elle une structure réfléchie ? Nous allons voir dans un premier temps que la composition du recueil est laissée au hasard puis dans un deuxième temps nous allons voir que la structure du recueil est pensée.

Le recueil les mains libres est fait en deux parties. La première est composée de trente poèmes et dessins, la seconde de vingt-quatre poèmes et dessins. Ce sont des parties inégales. Pour commencer on pourrait penser que la en oeuvre du recueil serait faite au hasard et se serait au lecteur d'être le maître de son interprétation. Le recueil serait comme une énigme qu'il faudrait résoudre. Certains poème n'ont aucun rapport avec les dessins. Nous avons le dessin "L'aventure" comme exemple. Sur le dessin on voit une femme disproportionnée, aveuglée par le soleil, et quand on lit le poème, on ne voit pas réellement le rapprochement juste quelques mots "Lumière" "éclair" mais en lui même le poème n'a aucun rapport avec le dessin.

Le recueil Les mains libres est laissé au hasard pour que le lecteur puisse se sentir libre dans sa manière de le lire, il n'y a pas d'ordre à respecter. Chaque dessins et poèmes peuvent être lu séparément. Le recueil peut faire penser au rêve avec le dessin "les mains libres", comme si les mains faisaient ce qu'elles voulaient comme bon leur semble. Ceci est pareil pour le lecteur. Le lecteur est libre.

Même si on pourrait croire que la mise en œuvre du recueil est laissée au hasard il s'avère qu'elle soit réfléchie.

Premièrement, la première partie commence par "Fil et aiguille" puis se termine par "liberté". Ce n'est pas par hasard que le recueil commence par ce poème. On s’aperçoit au fil du recueil qu'il y a une sorte de fil conducteur, une suite logique qu'il faut suivre. De nombreux dessins nous le montre. Il y a "couture","objet" puis on a le dessin "les mains libres" comme un entre lat, il est surtout bien représentatif du surréalisme et de l'écriture automatique. Puis la deuxième partie finit par "liberté" pour faire référence à Delacroix, et pour montrer encore que ce recueil est surréaliste, ce dessin appuie les convictions des surréalistes qui sont pour la liberté d'expression. Ensuite nous avons la seconde partie qui commence par "Le temps qu'il faisait le 14 mars" et se termine par "les amis. Le dessin "les amis" est particulier car son dessin est très sombre, de nombreux objets représentent les amis des deux auteurs. Le robinet était le surnom d'André Breton. Ce dessin est mis en dernier pour introduire "les portraits".

On peut voir qu'au début du recueil se trouve "le Frontispice" et pas un autre. Les deux auteurs ont choisi le frontispice car il est a Avignon et c'était la ville où se retrouvaient les deux auteurs et leurs amies surréalistes.

...

Télécharger au format  txt (4 Kb)   pdf (62 Kb)   docx (9.2 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com