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L'être humain

Dissertation : L'être humain. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Septembre 2023  •  Dissertation  •  802 Mots (4 Pages)  •  146 Vues

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Devoir 3C        

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Mise en situation

Vous recevez l’appel d’un ami qui propose d’organiser chez lui un « souper philosophique ». Il vous demande si vous seriez intéressé à prendre part à cette rencontre amicale. L’idée vous parait originale, et vous acceptez son invitation. Avant de raccrocher, vous lui demandez quelques détails sur le déroulement de la soirée, et votre ami vous explique que, pour participer à cette rencontre, vous devez rédiger un texte argumentatif d’environ 800 mots sur le thème de la liberté dans la philosophie de Sigmund Freud. Une fois le repas terminé, vous devrez, comme tous les autres invités, lire votre texte.

Le souper est prévu pour demain ; il n’y a donc plus une minute à perdre !

Tâche

Dans un texte argumentatif totalisant environ 800 mots, vous devez démontrer votre capacité à rédiger, à partir de la question mentionnée et de la mise en situation, les éléments suivants :

  • une introduction ;
  • une mise en contexte ;
  • une caractérisation ;
  • une prise de position ;
  • une conclusion.

Prenez le temps de réviser votre texte sur le plan de l’argumentation, de l’organisation et de la langue.

Bon travail !

Question

Préparez-vous en rédigeant votre texte à partir de la question suivante : Selon Sigmund Freud, l’homme bénéficie-t-il d’une liberté absolue ?


La liberté est un sujet qui, depuis toujours, est dans les thèmes des philosophes les plus sages. Socrate, Emmanuel Kant et même Descartes sont tous des philosophes qui se sont penchés sur la question. Parmi tous les philosophes qu’on aurait pu m’attribuer pour ce souper, Sigmund Freud est celui que je représenterai sur le thème de la liberté. Dites-moi, mes chers compagnons, est-ce que Sigmund Freud fait partie de ceux qui pensent que l’homme bénéficie d’une liberté absolue ? Cette question pourra être approfondie ce soir à l’aide d’une mise en contexte, d’une caractérisation et d’une prise de position de ma part.

Premièrement, Sigmund Freud, considéré comme le père de la psychanalyse, était un célèbre neurologue et psychanalyste autrichien qui vécut de 1856 à 1939. Il vécut dans une époque où la médecine attribuait une grande majorité des problèmes liés au comportement humain à une origine physique. Dans un monde où la médecine se refusait à toute étude concernant de près ou de loin l’univers psychique, Freud fit admettre, avec beaucoup de courage et de persévérance les résultats de ses recherches sur l’inconscient auprès de l’intelligentsia, une classe d’intellectuels qui possèdent un savoir les rattachant à une élite reconnue par le pouvoir en place. Le sujet de l’hystérie était ce qui attirait le plus son attention. Pour Freud, l’hystérie était due à des souvenirs faussement oubliés qui, une fois ramenés au niveau de la conscience, pouvaient considérablement aider le patient dans son rétablissement.

Deuxièmement, au milieu de la théorie de Freud se trouvent les désirs et les pulsions. L’inconscient est la partie du cerveau qui abrite les désirs. Selon Freud, l’inconscient renferme des souvenirs refoulés, des pulsions et des conflits émotionnels dont nous ne sommes pas conscients, mais qui peuvent quand même influencer notre comportement et nos émotions dans la vie de tous les jours. Les instincts sexuels tels que la libido et les pulsions de vie et de mort font partie des forces internes que Freud soutenait. Puisque certaines de nos actions sont motivées par des pulsions inconscientes que nous ne contrôlons pas, le philosophe soutient que l’homme n’est pas complètement libre. L’homme ne prend pas réellement une décision, il agit simplement en fonction de son inconscient.

Troisièmement, en prenant en compte les théories de Freud, je soutiens l’idée que l'homme ne bénéficie pas d'une liberté absolue. Les pulsions et les désirs inconscients, enracinés dans l'inconscient, exercent une influence considérable sur notre comportement, nos choix et nos émotions. Ils peuvent créer des conflits internes, des pulsions et des mécanismes de défense qui limitent notre liberté consciente. Selon Freud, la prise de conscience de ces forces inconscientes et leur intégration dans notre vie consciente peut offrir une forme de liberté relative, mais l'homme n'est pas totalement libre de ces éléments incontrôlables. Il convient de noter que cette perspective ne nie pas la capacité de l'homme à agir de manière autonome et à faire des choix, mais elle souligne que ces choix sont influencés par des processus inconscients qui échappent souvent à notre conscience. Des processus qui, malgré nous, influenceront toujours notre manière d’agir et notre comportement sans nous donner des préavis.

En conclusion, j’ai fait une mise en contexte, j’ai caractérisé la théorie éthique de Freud et j’ai donné mon avis sur le sujet. Je soutiens, donc, que l’homme n’a pas de liberté absolue, mais bien une liberté partielle, car certaines de ses actions sont motivées par des pulsions et désirs incontrôlables. Maintenant, que nous soyons libres ou non, vous avez la liberté d’y croire ou non !

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