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Le débat sur la fin de vie

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Par   •  26 Février 2023  •  Étude de cas  •  795 Mots (4 Pages)  •  222 Vues

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Fiche d’actu : La fin de vie

Journal Le Monde - Article du 13/09/2022 (19h19) par Clémence Apetogbor « Fin de vie : ce que permet la loi en France et ce qu’elle ne permet pas »

Le 13 septembre, le président français a annoncé le lancement (dès octobre) d’une convention citoyenne sur la fin de vie.

En effet, sur ce sujet la France détient des règles plus strictes que ses voisins européens, Suisse, Belgique et autres, chez qui l’euthanasie, ou bien le suicide assisté sont des pratiques ayant été dépénalisées au cours des décennies précédentes, et plus ou moins encadrées par des organisations ou lois plus strictes.

En France, l’euthanasie active est interdite, c’est à dire que « l’administration délibérée de substances létales dans l’intention de provoquer la mort » peut importe le consentement du passé ont est qualifiée de crime.

Le suicide assisté, « consistant pour un soignant à donner à un malade qui le demande les moyens de mettre fin à ses jours » est également interdit.

Actuellement, la France applique la loi Claeys-Léonetti datant de 2016. Elle permet « une sédation profonde et continue jusqu’au décès » pour les malades en phase terminale, c’est à dire son endormissement profond. Les soins palliatifs, atténuant les symptômes sans agir sur la cause sont également autorisés.

Ces décisions peuvent être prises par le patient, une personne qu’il désigne pour le représenter, ou bien par un groupe de médecins spécialisés. Dans tous les cas « le médecin doit sauvegarder la dignité du mourant et assurer la qualité de la fin de vie ».

Néanmoins, on peut remarquer que « deux tiers des patients n’ont pas accès aux soins palliatifs ». Il reste alors l’exil ou bien la pratique illégale.

On peut alors remarquer que la loi actuelle ne concerne pas les personnes ayant « un pronostic vital engagé à moyen terme ».

L’article a énoncé la loi française au sujet de la fin de vie, mais j’aimerais m’attarder sur le pour et le contre de cette pratique.

Dans la société actuelle, la mort est vécue comme un événement malheureux, un échec pour les personnes souffrantes. Vouloir la mort est un sujet tabou, souvent associé à une lâcheté ou à un égoïsme. Pourtant, certaines personnes la voient comme une libération d’une existence qui leur est devenue impossible.

En France, les patients n’ayant plus de chance de survivre peuvent être endormis profondément jusqu’à ce que leur mort s’ensuivent. Mais il reste les autres, ceux qui souffrent d’une maladie causant une mort lente et douloureuse à qui on demande de s’accrocher à un espoir parfois infime. Ils peuvent alors être inondés de soins à en perdre conscience et finir leur vie sur un lit d’hôpital, l’esprit bien loin de celui-ci, ou bien perdre toute autonomie physique ou mentale et vivre aux mains de machines ou infirmiers, suivant une routine qu’on ne peut plus qualifier de vie. Ils n’ont dans cette situation, plus de dignité, ce qui fend sûrement le cœur de leurs proches, remplaçant petit à petit dans leur esprit, l’image d’un être cher plein de vie, par celle d’un patient souffrant. Dans ce cas-là, il aurait fallu

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