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Comment l’esprit vient aux objets, Serge Tisseron

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Par   •  25 Octobre 2023  •  Résumé  •  6 382 Mots (26 Pages)  •  131 Vues

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Serge Tisseron

Comment l’esprit vient aux objets 

Date de publication originale : 1999

Psychiatre 

Barthou Caroline Bachelor 3 Design Graphique


Introduction :

La découverte du téléphone a permis de découvrir qu’un objet pouvait permettre à la fois de de s’isoler ou de se rapprocher des personnes éloignées. Il a permis de voir une nouvelle conception de l’objet, il peut transformer la perception de nous même mais c’est aussi une extension de nous même.

Le téléphone a mis en évidence la relation complexe et riche que nous établissons avec nos objets. En fonction de ce que l’on fait et de nos besoins, les objets peuvent contribuer à nos besoins de sécurité et d’autonomie.

Les objets font partie de dans notre vie quotidienne et deviennent invisibles à nos yeux.

Après chaque étonnante découverte, du couteau au téléphone il y a eu une phase d’émerveillement puis l’habitude s’installe.

Dés qu’un objet est cassé ou perdu, nous nous apercevons de son importance. Le collectionneur part de ce principe c’est pas l’objet le plus beau de sa collection qui lui manque le plus c’est celui qui manque à sa collection qui est pour lui un trophée.

L’évolution de la technologie va nous faire changer notre point de vue, pour nous les objets sont passifs mais si un ordinateur se met à parler et à marcher tout de suite nous serons tenté de lui attribuer des sentiments mais croire que ce n’est pas déjà le cas c’est se voiler la face car nos objets sont déjà le support de nos attentes, de notre attachement et de nos déceptions.

Pour nous préparer au monde qui arrive, le meilleur moyen c’est de porter un regard nouveau sur la relation que nous avons avec nos objets.

Les objets nous permettent de satisfaire notre sécurité affective.

Ils servent aussi au développement de l’enfant, comme connaitre ses limites et les relations avec lui même et les autres. Beaucoup d’objets permettent d’apaiser notre colère en détournant leur utilisation première, par exemple une porte claquée permet d’exprimer sa colère et parfois de découvrir toute la rage portée en soi.

Selon les cultures, la manifestation peut être différente. On se rend compte que les objets ne sont pas juste utilisés pour leur première utilité mais qu’ils sont souvent détournés et qu’on les humanises. Mais tout d’abord, un objet sert beaucoup à se connaitre et connaitre les autres.

Dans notre vie, à plusieurs moments nous pouvons nous rendre compte à quel point nous sommes attaché à un objet, lorsque nous le perdons et qu’on est capable d’émettre une annonce afin de le retrouver ou alors de donner un nom à un objet de notre enfance, cependant nous sous estimons les relations que nous avons avec certains de nos objets.

La vérité c’est que l’homme mets dans les objets le meilleur et le pire.

C’est souvent seulement les enfants qui demandent en permanence les mêmes objets. Pour des enfants, ces changement peuvent même devenir des traumatismes.

Certains philosophes cherchent à penser différemment nos relations avec les objets. François Dagognet pense que l’«objet» se distingue de la «chose» par le « façonnage » que lui donne l’être humain. Mais Roger Caillois, démontre que des simples cailloux seulement ramassés avaient eux accès au statut de objets sans aucun « façonnage ».

Le seul fait de désigner une chose par le regard ou par la main suffit pour en faire un objet. Elle devient alors un support de rêverie, de transformation psychique. Mais, aussitôt l’objet choisi par le regard, la pensée ou la main peut perdre ce statut et se mêler avec le sujet.

La question est ou commence et ou fini l’objet ? La frontière entre les deux est elle stable? En réalité il y a pas beaucoup d’objet qui peuvent être perçu comme des parties du corps physique mais ils peuvent tous a un moments donné être vu comme des parties du corps psychique. La définition d’un objet nécessite deux conditions, ils doit être distinguer parmi les choses qui nous entourent par le regard ou la pensée ou la main ensuite il doit être envisagé dans un contexte où il est défini comme tel par un acteur spécifique.

Pour comprendre la complexité de la relation avec les objets l’instrument théorique sera : la vie psychique est une succession de symbolisations des expériences du monde et d’échecs partiels de ces symbolisations. Grâce à cette activité psychique, l’Homme construit sa vie intérieure et en même temps les liens aux personnes et aux objets.

Notre point de vue découvrira comment les objets continuent à forger en même temps notre vie psychique et notre existence sociale. Grâce a des sémiologues, nous savons que des objets peuvent aussi être des ensemble de signe. Exemple, un pain retourné peut être signe de malheur. De manière générale les objets qui nous entourent évoquent nos états intérieurs. De manière générale, tous les objets peuvent devenir selon les situations et les relations à eux, le support d’un savoir sur soi ou au contraire l’occasion d’un fourvoiement. [pic 1]

Cette reconnaissance est primordiale au sentiment d’appartenance au monde. Mais c’est la qu’il y a quelque hésitation, il n’est pas difficile d’accepter que les objets diffusent diverses formes de lien social.

La machine permet de rapprocher les Hommes que ça soit physiquement ou intellectuellement. Cependant il est très difficile d’accepter qu’une relation d’humaine peut s’établir avec un machine ou un objet.

Il nous semple qu’une relation entre humain ou avec un objet serait naturellement différente. Chaque objet profite de l’humanité de celui qui s’en sert. Il ne s’agit pas seulement du statut social que donne l’objet mais de la relation intime que nous nouons avec un objets dans les moments ou nous nous retrouvons seul avec lui. Tous les objets sont des supports de relation et de communication, des poteaux indicateurs de nos rêves, qu'elles soient exprimées ou gardées secrètes, tout en nous aidant à comprendre le monde qui nous entoure.

Dans le premier chapitre, nous allons parler de la considérations que nous donnons aux vêtements que nous portons. C’est avec eux qu’il est le plus simple de comprendre la relation homme-vêtement.

Le deuxième chapitre porte sur les monuments. A travers différents développements psychiques, nous verrons comment les « outils de mémoire » constituent tout autant « des machines à oublier ».

Le troisième chapitre traitera des  objets qui peuvent être utilisés pour ne plus avoir accès aux souvenirs.

Dans le quatrième chapitre, on parlera de cet objet, l’image. Dans notre culture, les images, tableaux, sculptures, sont vus comme des représentations. Nous verrons donc l’intérêt qu’il y a de les considérer selon les mêmes critères que les objets.

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