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La mort, les funérailles et la tombe du roi Pépin le Bref

TD : La mort, les funérailles et la tombe du roi Pépin le Bref. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Novembre 2023  •  TD  •  1 553 Mots (7 Pages)  •  75 Vues

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La mort, les funérailles et la tombe du roi Pépin le Bref

L’article scientifique intitulé La mort, les funérailles et la tombe du roi Pépin le Bref est publié en 1996 par Alain DIERKENS. Cet article est le numéro 38 du manuel Médiévales – La mort des grands en hommage à Jean Devisse. Il comporte 14 pages de la 37ème à la 51ème. Cet article de Alain Dierkens traite, comme l’évoque le titre, de la mort de Pépin le Bref en 768 ainsi que ses funérailles.

Pépin le Bref est né en 714, c’est le roi des Francs de 751 jusqu’à sa mort en 768. Il est issu de la famille noble franque que l’on appelle les Pippinides. cette famille est maire du palais de père en fils et détient le pouvoir principal sous les derniers Mérovingiens. Pépin le Bref est nommé maire du palais de Neustrie en 741 jusqu’à sa proclamation en tant que roi des Francs, c’est le premier maire du palais à être proclamé roi. Il renvoie au monastère le dernier roi mérovingien Childéric III en créant une nouvelle dynastie : les Carolingiens. C’est le fils de Charles Martel et père de Charlemagne. Pépin le Bref tombe malade à Saintes et se rend à St Denis ou il va convoquer les grands du royaume afin de leur fait approuver le partage du royaume entre ses deux fils Charles (qui deviendra Charlemagne) et Carloman Ier. Il est inhumé face contre terre sous le porche de l’abbatiale de la Basilique St Denis.  

C’est de cette inhumation que va parler Alain Dierkens dans son article scientifique. Il va tenter de répondre a plusieurs questions. Premièrement comment Pepin le Bref meurt et comment se déroulent ses funérailles, ensuite il va se demander pourquoi Pépin à t’il choisit Saint Denis, comment se déroule son inhumation devant le seuil de la basilique (ante limina basilicae) avec une inhumation qui se fait face contre et pourquoi ce choix. Il se demande aussi ce que fut l’augmentum que construit Charlemagne après la mort de son père. Et enfin il va étudier l’ouverture de la tombe de Pépin le Bref par Suger et son après. En résumé il va s’interroger sur la forme que prend la mort de Pepin le Bref.

        Dans une première partie Alain Dierkens évoque la manière de la mort de Pépin le Bref et ses funérailles. Il va dans cette partie évoquer 2 ouvrages qu’il utilise comme source : les Continuations du livre IV des Chroniques de Frédégaire et les Annales Menttenses priores. Pour lui se sont des sources plus formelles car écrites dans l’entourage de Pépin le Bref. Il évoque son arrivé a Saint Denis avec sa femme et ses deux enfants, où, après avoir pris conscience de sa mort imminente, va convoquer les grands laïcs et ecclésiastiques du Regnum Francorum afin qu’il approuve le partage qu’il veut faire entre ses deux fils. Peu de temps après il décède et son enterrement « eut lieu cum magno honore ». L’auteur de l’article évoque les 4 ordonnances de Pépin en faveur de St Denis où on peut y lire, je cite : les dernières décisions politiques du souverain et, notamment, une précision quant à sa sépulture traduit du latin par sa volonté d’avoir comme lieu de sépulture un lieu saint. Autre source qu’évoque Alain Dierkens : une lettre entre Louis le Pieux et Hilduin (alors abbé de Saint-Denis), Louis le Pieu va y parler du sacre de son grand père et de son désir d’être enterré « ante limina basilicae sanctorum martyrum ». Alain Dierkens utiliser aussi le fameux traité de Suger où il parle des travaux mis en place pour la façade occidentale, précisément pour l’entrée. Enfin dans fait référence au manuscrit de Saint-Maur-des-Fossés qui ajoute l’enterrement de Pépin c’est fait le visage prosterné (prostrata facie)

        Dans une seconde partie l’auteur va nous éclairer quant au lieu de la sépulture : Saint Denis. En effet Pepin le Bref fut éduqué dans l’abbaye a qui il va effectuer de nombreuses donations y compris a son Trésor, il a donc un attachement fort pour St Denis. En plus son père y a lui aussi été enterré. L’attachement à cette ville est donc familial et se transmet de génération en génération.

L’auteur évoque l’inhumation très spéciale du roi des francs. En effet son inhumation premièrement devant le seuil de la basilique. Selon Louis le Pieux c’est Pépin qui l’a lui-même désiré, il a ordonné, je cite : être enterré ante limina basilicae par volonté d’humilité sans doute. Cet endroit se réfère principalement aux personnes qui attendaient une purification, « l’attente devant les portes du Paradis. Alain Dierkens évoque dans cette partie énormément le Saint et le langage associé, avec l’utilisation du miracle », « pénitent » …etc. Il évoque l’influence romaine et anglo-saxonne qu’a pu utiliser Pépin le Bref pour choisir son lieu d’inhumation notamment en évoquant Arnol Angendt. Au-delà de parler de la mort de Pépin le Bref, Alain Dierkens va aussi évoquer celle de son fils Charlemagne, ainsi que celle d’Angilbert qui selon Hariulf de Saint Riquier a choisit une sepulture près de la porte de façon à ce que personne n’entre dans l’église « sans fouler aux pieds la tombe ». L’auteur nous communique alors des informations supplémentaires sur les lieux de sépulture d’autres carolingiens.  

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