En quoi la destruction de la cité de Palmyre classée à l’UNESCO est-elle révélatrice des enjeux multiples que représente le patrimoine ?

En quoi la destruction de la cité de Palmyre classée à l’UNESCO est-elle révélatrice des enjeux multiples que représente le patrimoine ?

accroche :

« Palmyre , l’irremplaçable trésor » P.Veyne

Introduction :

Palmyre est une ville antique situé en Syrie constitué de plusieurs temples , d’un théâtre, de thermes , de plusieurs colonnade et d’une muraille/ site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1980 et classé « en péril » 2013  pendant la guerre civile syrienne / août 2015 destruction des temples de Bêl et de Baalshamin par djihadiste de l’Etat islamique qui pourchasse symboles d’idolâtries d’autre dieux que « Dieu ».                                                           /Annonce du plan.

1. Une cité surnommée « perle du désert syrien »

le temple de Baalshamin dans la cité antique de Palmyre est un site unique, valeur universelle exceptionnelle c’est un lieu chargé d’histoire / L’UNESCO résume Palmyre comme une cité qui abrite les ruines monumentales d’une grande ville qui était un des plus grands foyers culturels du monde antique /  avant que la Syrie plonge dans la guerre, Palmyre était qualifié comme un « havre de paix en plein désert » visité par + de 150000 touristes par an. Si Palmyre, patrimoine commun à tous les Syriens, « l'un des sites les plus significatifs du Moyen-Orient » selon les mots de la directrice de l’Unesco, disparaissait c’est une partie unique du patrimoine de l’humanité qui mourrait à tout jamais. La destruction de Palmyre serait une perte considérable pour l'humanité, l'EI ayant déjà détruit des trésors archéologiques en Irak, à Mossoul par exemple.

1. Le patrimoine objet de tensions

Cependant ,En mai 2015 ,La prise de Palmyre par Daech est stratégique. L’organisation terroriste est maître de presque la moitié du territoire syrien, soit plus de 95 000 km2. La prise de cette oasis ouvre la domination du groupe EI sur le désert syrien, à la limite de la province qu’il contrôle déjà en grande partie . le 18 aout 2015 l’Etat islamique assassine en décapitant Khaled Assad qui était l’ancien directeur des antiquités et des musées de Palmyre car il ne voulait pas révéler l’emplacement de trésors inestimable. (Livre de P.Veyne lui est dédié). Même si la cité portait déjà les stigmates de la guerre syrienne (impacte de balle etc) elle n’en était pas pour autant détruite, seulement la destruction d’importants vestiges démarrele 30 août 2015 ou le temple de Bêl à Palmyre, construit au Ier siècle après JC et temple le mieux conservé de Syrie, est dynamité par l’Etat islamique, au titre de sa volonté de supprimer toute trace de civilisations antérieures au début du VIIe siècle, date de naissance de l’islam. La destruction du temple de Bêl, réalisée de façon volontairement ostentatoire par l’Etat islamique, a été l’un des dommages les plus médiatisés commis contre le patrimoine culturel syrien. L'Arc triomphal et un certain nombre de vestiges pourtant non reliés au culte, sont également détruits en octobre 2015. La destruction fait partie intégrante de cette campagne de propagande. L'État islamique dispose d'une unité spéciale chargée de la destruction du patrimoine culturel. La directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a qualifié ces activités de « génocide culturel » et appelle à la mobilisation des acteurs internationaux pour la préservation du patrimoine des zones contrôlées par l'EI.

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