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Propagande d'après-guerre en France

Étude de cas : Propagande d'après-guerre en France. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Octobre 2019  •  Étude de cas  •  423 Mots (2 Pages)  •  564 Vues

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Depuis un siècle, l’image nourrit les représentations et les débats collectifs. 
L’image, après avoir éclairé les français sur l’impact des guerres, alimente la propagande et les imaginaires mais également l’esprit patriotique et la haine de l’ennemi, les peurs, les rumeurs et les doutes. 
Elle s’impose comme l’instrument numéro un de la communication politique en envahissant l’espace public. Sa maîtrise devient indispensable pour les responsables politique. 



Pendant les années suivant la Libération, la radio est utilisée ouvertement comme porte-voix du gouvernement français. Comme le déclare Jean Guignette en décembre 1944, “la radio est une arme d’action, de persuasion, de prestige. Et cela lui impose le devoir de chercher systématiquement la qualité, la cohérence, l'unité sans fissure des doctrines et des formules de ralliement”. 
Au départ, cela s’explique par un contexte géopolitique qui impose à la France d'apparaître forte et unie afin de consolider sa position face à ses ennemis. Cette situation de crise a pu justifier la mise en scène radiophonique du débat politique. Cependant, même après la guerre (1947), toutes les émissions un tant soit peu critiques du gouvernement comme La Tribune des journalistes parlementaires, sont suspendues et le contrôle de l’information se fait d’autant plus ressentir lors des périodes électorales. En 1956 sous Guy Mollet, La tribune des journalistes parlementaires est de nouveau suspendue. Mollet proclame “La revue de presse fait une place trop large à la critique dans un moment où le gouvernement a besoin pour agir, dans le cadre des pleins pouvoirs qui lui sont accordés, du plus grand soutien possible de l'opinion publique”.



En 1959, une des premières réformes du gouvernement gaulliste a été de sortir la radio et la télévision des bras de l’administration en l’organisant comme d’autres services publics. 
Toutefois, le contrôle politique demeure puisque le directeur général et les membres représentant l’état au conseil d’administration sont soumis au pouvoir discrétionnaire (le pouvoir de l'administration d'agir, de s'abstenir ou de décider avec une marge plus ou moins grande de liberté, en fonction d'une appréciation d'opportunité. Ce pouvoir discrétionnaire n'est pas un pouvoir arbitraire dans la mesure où l'administration, même dans son exercice, demeure soumise au principe de légalité, sa marge de manœuvre ne permettant qu'un nombre plus ou moins large de choix entre des mesures et comportements légaux.). 
Pour CDG qui comprend totalement le pouvoir de la TV, cette dernière doit pour lui servir à répondre aux critiques faites par l’opposition et la réorganisation de l’audiovisuel public en 1964 avec la création de l’ORTF (Office de Radiodiffusion Télévision française) n’a rien apporté en terme de liberté de communication.  

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