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Dissertation finale sur Montesquieu

Dissertation : Dissertation finale sur Montesquieu. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Octobre 2017  •  Dissertation  •  1 288 Mots (6 Pages)  •  794 Vues

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Dissertation finale

Au XVIIIe siècle, c’est le siècle des Lumières et le siècle des transformations c’est pour cette raison que les auteurs comme Montesquieu, au début du siècle, avec son texte « Lettres persanes » et Voltaire, au milieu du siècle, avec son texte « Candide ou l’optimisme » critiquent de manière satirique la société dans laquelle ils vivent, c’est pour éviter d’être censuré par la monarchie. Les deux auteurs dans leur texte ridiculisent à chacun leur façon, en commencent avec, la religion. Ils passent leur jugement ensuite sur la monarchie et finissent avec les guerres.

Montesquieu, au début du XVIIIe siècle, dans son œuvre « Lettres persanes », satirise la religion. Il ridiculise surtout le pape parce que dans le texte, il fait croire tout ce qu’il veut au peuple et à la monarchie. « Ce magicien s’appelle le pape : tantôt il lui fait croire que trois ne sont qu’un ; que le pain n’est pas du pain, ou que le vin n’est pas du vin, et mille autres choses de cette espèce. » (l 39 à 41). Quand Rica explique ce passage, « il lui fait croire » c’est dit comme si elle n’y croirait pas. Le passage où il est écrit « et mille autres choses de cette espèce. » Il fait dire que le pape contrôle ce que le peuple doit croire et ce qu’il ne doit pas croire. Autrement dit, le pape contrôle l’esprit du peuple. De ce fait on peut aborder, Voltaire et son conte philosophique « Candide ou l’optimisme », puis le fait qu’il critique aussi la religion, même s’il est situé au milieu siècle, mais il le fait en ridiculisant plutôt la tête sous dirigeante qui est l’inquisition et leurs atrocités. « Les sages du pays n’avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel auto-da-fé ; il était décidé […] que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler » (l 14 à 22, p. 160). L’extrait ci-dessus montre le but de Voltaire qui est de ridiculiser l’inquisition. Quand il précise « à petit feu » et « en grande cérémonie », dans son conte, comme si l’inquisition pensait que ça allait bonifier le sacrifice. Puis il y a aussi la négation « […] n’avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour […] » qui démontre un certain sarcasme de la part de Voltaire. Ces extraits démontrent que le but de ces auteurs est de satiriser la religion.

Montesquieu relève aussi dans ses lettres, les défauts de la monarchie. Il juge surtout le fait que la monarchie soit imbue d’elle-même. « […] il a plus de richesse que lui, parce qu’il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines. On lui a vu entreprendre ou soutenir de grandes guerres, n’ayant d’autres fonds que des titres d’honneur à vendre ; et, par un prodige de l’orgueil humain, ses troupes se trouvaient payées, ses places munies, et ses flottes équipées. » Quand il mentionne « il les tire de la vanité de ses sujets » ceci démontre que le roi se contre fiche de ses sujets tant qu’il peut leurs sous tirés de l’argent. Il précise aussi que les troupes du roi sont payées malgré le manque de fond. « […] et, par un prodige de l’orgueil humain, ses troupes se trouvaient payées […] ». Montesquieu précise entre deux virgules que par l’orgueil du roi, payaient ses troupes à la guerre en se servant de l’argent de ces paysans. C’est ce qu’on peut comprendre de ce passage. On peut donc passer à Voltaire et son œuvre « Candide ou l’optimisme ». Il ridiculise les défauts de la monarchie d’une autre façon. En montrant que les sujets n’ont aucune importance pour le roi. « Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut (liers) d’hommes. Le tout pouvait bien montrer à une trentaine de mille âmes. […] Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum, chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants […]. » (l 7 à 14, p.152) Dans cet extrait, Voltaire dit que « la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins ». Cela démontre qu’il put en avoir bien plus de morts et que le nombre importe peu aux rois. Ensuite, il écrit « dix mille coquins qui en infectaient la surface ». Ceci démontre encore une fois le peu d’importance des soldats pour les rois. Enfin, il est aussi écrit « qu’il passa par-dessus des tas de morts et de mourants ». Tout cet extrait démontre que les rois n’ont rien à faire des victimes de la guerre qu’ils organisent. C’est ce que critique Voltaire dans son compte. Contrairement à Montesquieu qui critique la vanité de la monarchie.

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