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Printemps de Pargue : Un socialisme à visage humain

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Par   •  26 Mars 2019  •  Dissertation  •  3 435 Mots (14 Pages)  •  693 Vues

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                        Le programme de dubcek : un socialisme à visage humain ? 

Au cours des années 60, la tchécoslovaquie connaît une crise multiforme : à la fois économique, politique, morale. Le modèle Stalinien tchécoslovaque en place arrive à ses limites. En effet ce dernier, ne correspond plus aux aspirations matérielles et libérales d’une partie de la population. Ainsi, au cours des années 60, les voix s’élèvent, et ce, notamment, à la tête du PC. Ainsi, progressivement ;D’une part, les débats se développent au sein même du PC sur des possibles réformes (notamment sur le plan économique, politique et institutionnelle) d’autre part, la société civile est en pleine ébullition.

C’est donc dans ce contexte, qu’arrive à la tête de la tchécoslovaquie Alexandre Dubcek(1er secrétaire du PC), en janvier 1968, après que son prédécesseur ne fut écarté du pouvoir.  Libéral, il va mettre en place de janvier  à aout 1968 , un programme novateur  fondé sur la libéralisation économique et politique de la tchécoslovaquie, dans une perspective réformiste, sans pour autant toucher aux structures, pour répondre aux problématiques inhérentes au système.

Cependant, au-delà de cela,il y a tout de même nécessité de clarifier  la portée et la chronologie du programme du socialisme à visage humain. Le programme en tant que tels fut mis en place en 1968. Cependant, l’esprit du socialisme à visage humain à en réalité précédé la réforme. En effet, dès 1965, des réformes économiques furent mises en place pour libéraliser le régime. Il faut donc  penser 1968 et ses réforme non pas sur le court terme, mais plutôt sur le moyen termes, et donc se plonger dans ses racines. En théorie, Dubsek est considéré comme étant l’instigateur et le symbole des réformes mais en réalité ce sont surtout les groupes de travail du PC et ses proches collaborateurs qui mettent en place son programme de janvier puis le plan d’action d’avril 1968.

Dubsek est le symbole, tout comme son programme. Cependant, il ne faut pas oublier le poids des résistances et des forces motrices (peuple, les intellectuels, les réformistes) dans l’élaboration puis la mise en places des mesures dubsekiennes. Le programme puis les réformes sont avant tout le fruit de rapport de forces sociaux et politique.

Nous pouvons alors nous interroger de la manière suivante :  Est-il est possible de réformer le socialisme de l’intérieur ?

Nous étudieront dans un premier temps, les conditions préalable au changement(en d’autre terme les facteurs qui nous on amener à l’expérience réformiste tchecoslovaque), puis nous nous pencherons sur la politique dubsekienne, et pour finir sur la portée du printemps de prague.

I-Les conditions préalable aux changements

Nous allons donc nous pencher tout d’abord sur les conditions préalable aux changement

L’expérience même du réformisme de 1968 part d’un double postulat : le régime en place n’ai plus en phase avec les aspirations une matérielle et libérale de la population.

A) Modèle économique en crise

Sur le plan économique, la tchécoslovaquie connaît une période de récession économique, et ce, dès le début des années 60.  Le rythme de la production industrielle stagne et l’agriculture accuse un retard notoire. Ce déclin économique est notamment dû à la phase extensive que connaît le tissu industriel tchécoslovaque. Au lieu de moderniser l’appareil productif, on augmente tendanciellement le nombre d’usines et de machines. L’agriculture quand à elle, n’est pas assez modernisé.

De plus, au-delà de cette problématique, ce sont les structure même du modèle économique tchecoslovaque qui en sont la cause.

L’économie tchecoslovaque d’avant 1968 est une économie planifié, rigide dirigé et dominé par la bureaucratie du PC.

L’historien et journaliste gille martinet, dans son ouvrage : les 5 communismes nous parles des causes profondes du grippage de l’économie tchecoslovaque dans les années 60 : Le rôle ultra-centralisateur du PC, la rigidité de la plannification et son manque de souplesse, le manque de marche de main œuvre des entreprises, l’arbitraire des prix , l’échelle des salaire.

Ainsi, cette situation économique en voie de détérioration à entrainé une baisse du niveau de vie en tchécoslovaquie, et une monté des rancoeur au sein de la société. Il faut voir, dans la détérioration de la situation économique tchécoslovaque un point de basculement, car les rancoeur social amène très souvent des rencoeur politique. Comme le souligne Francois Fretjo et Jacque Rupnik dans leurs ouvrage le printemps tchéco de 1968, les masses tchéco ne se solidarisèrent pas avec les peuples polonais et hongrois dans leurs oppositions au système en place en 56, car il bénéficiait de condition de vie enviable. Dans les année 60, la donne change. Nous pouvons dénoter une rupture du contrat social implicite qui présuppose une paix sociale contre des condition économique enviable.

B) Un régime  autoritaire et centralisé

Une autre clef de lecture pour véritablement comprendre les évènement de 68 sont l’inadéquation entre le système autoritaire et répressif en place d’un côté, et de l’autre les aspiration libérale et démocratique de la population. Il faut tout de même savoir que la tchécoslovaquie des années 60 n’est pas la même que dans les années 50. La répression s’est adoucis, elle est désormais plus ciblé(il n’y a plus d’arrestation de masses et de purges sanglante). De même, depuis 63, le pays à connu une libéralisation timide, sous la pression de l’opinion et de l’aile réformiste du PC : adoucissement de la censure et un élargissement de la liberté de la presse, ouverture au tourisme, encourageant ainsi le développement d’une effervescence  culturel et artistique.

On voit aussi une évolution et un adoucissement des pratiques du PC en matière de répression : en effet, dès le début des années 60, des voix  dissidentes se levèrent. Les intellectuels critiquent de plus en plus le système en place, son illibéralisme. Au lieu de les condamné à des peines d’emprisonnement accompagné de torture, de châtiment à la mode dans les années 50, les autorités appliquait des sanctions disciplinaires : du type rétrogradation, exclusion du partie. La répression vis à vis de l’opposition s’est adouci

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