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Berlin, une ville au cœur de la guerre froide

Cours : Berlin, une ville au cœur de la guerre froide. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Juin 2018  •  Cours  •  603 Mots (3 Pages)  •  718 Vues

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En 1945, la guerre froide nait des vestiges d'une Allemagne vaincue lors de la Seconde Guerre Mondiale, sa capitale Berlin, est au coeur d'un affrontement des puissances alliées qui se sont réunis lors de conférences pour définir le monde d'après guerre. À l'issue de ces accords, l'Allemagne et Berlin sont divisés et répartis en 4 zones d'occupations par les dirigeants Américains, Britanniques et Soviétiques. Cependant la ville de Berlin est un enjeu idéologique et symbolique pour chacun des dirigeants et deviendra un lieu de tension et de conflit. En effet, le blocus de Berlin de juin 1948 à mai 1949 va déclencher la création de deux camps, auquel deux superpuissances font se faire face, d'un côté la démocratie libérale et l'économie capitaliste pour les Etat-Unis et de l'autre l'URSS et son système communiste. En 1961, la crise s'accentue, la construction d'un mur à Berlin est engagé par l'URSS, l'objectif, stopper l'exode de millions d'allemands de l'Est vers l'Ouest. Le Mur édifié, divise désormais la ville en deux parties, la République Démocratique Allemande (RDA) à l'Est et la République Fédérale Allemande (RFA) à l'Ouest. Dès lors, la construction du Mur est une chance inouï pour les Occidentaux , en effet, cette décision soudaine de séquestrer les Berlinois de l'Ouest, constitue auprès des Américains un terrible aveux d'échec des soviétiques où il y voit la faillite du système communiste. Ce moment tant attendu est une opportunité unique et inespéré pour les puissances occidentales et plus particulièrement les Américains qui vont réaliser d'intenses propagandes de leur modèle libérale et de leur système capitaliste dont ils vont en faire l'éloge comme garant de paix, de prospérité et de richesse. De plus, la réaction de Kennedy avec cette célèbre phrase "Ich bin ein Berliner" prononcé devant l'hôtel de ville de Berlin-Ouest place la ville de Berlin comme symbole du monde libre et critique le "Mur de la honte" comme une atteinte à l'histoire et un affront à l'humanité. En 2009, l'ancien secrétaire général du parti communiste de l'URSS, Mikhaïl Gorbatchev, accorde une interview pour le quotidien suisse Le Temps où il revient 20 ans en arrière sur des facteurs internes et externes qui ont participé à la chute du Mur. En effet, entre 1985 et 1991, le monde communiste est en proie à une "reconstruction" la perestroïka, l'URSS engage un ensemble de réformes économiques et sociales. De même, l'ancien secrétaire général revient sur un épisode décisif, où le 6 octobre 1989, une rencontre à lieu entre lui et le dirigeant Est-allemand Erich Honecker qui se conclue sur le retrait de l'URSS qui n'interviendra pas contre les manifestations et dans les décisions du pays. De plus, Gorbatchev fait également allusion aux choix pris par Honecker sur son refus démocratiser le pays. Mais la chute du Mur n'aurait jamais eu lieux s'il elle ne reposait sur deux conditions essentiels selon l'ancien chancelier de la RFA, Helmut Kohl :

-grâce à la solidité de l'alliance atlantique ainsi que par l'intégration économique et politique de la Communauté européenne.

-par la politique

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