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Cours: la révolution Française

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Par   •  8 Avril 2013  •  1 707 Mots (7 Pages)  •  925 Vues

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La révolution française

I. La fin de l'Ancien Régime

1. L'échec des Etats généraux

- Ils débutent le 5 mai 1789. Les députés du tiers-états réclament le vote par tête et non le vote par ordre, ce qui est refusé par le roi.

→ situation de blocage le 17 juin 1789.

- Les députés du tiers-états ainsi que quelques députés de la noblesse et du clergé se proclament Assemblée Nationale au nom de la souveraineté nationale.

→ les députés du tiers-états représentent 96 % des Français.

Souveraineté nationale = principe politique qui fait de la nation et de ses représentants les détenteurs du pouvoir politique.

- C'est une attaque décisive contre la monarchie absolue. Souveraineté nationale = c'est la nation et non plus le roi qui détient l'autorité suprême.

→ le roi interdit ce rassemblement, fait fermer la salle de réunion.

- Le 20 juin les députés se rassemble dans la salle du jeu de paume et prêtent serment de donner une constitution à la France et refusent de se disperser. Le roi impuissant ne peut stopper le mouvement.

- Le 9 juillet, les députés des 3 ordres se donnent le nom d'Assemblée nationale constituante chargée de rédiger une constitution. La révolution a commencé.

2. La prise de la Bastille

- Début juillet, le roi tente de reprendre la situation en main en envoyant des troupes aux portes de Paris.

- Une nouvelle municipalité et une garde nationale sous les ordres de La Fayette sont constituées pour maintenir l'ordre.

Garde nationale = milice bourgeoise de patriotes pour maintenir l'ordre et servir la révolution.

- Les Parisiens prennent peur face à la menace des troupes royalistes et prennent d'assaut dans la nuit du 13 au 14 juillet la Bastille, symbole du pouvoir royal et de l'absolutisme, espérant y trouver des armes.

- En Province, l'agitation est tout aussi forte. Dans les villes, les partisans de la révolution créent des municipalités et des gardes nationales.

- Dans les campagnes, les paysans armés attaquent les châteaux par crainte d'une réaction antirévolutionnaire des seigneurs => c'est la Grande Peur.

3. Un changement de société

- Les députés de la Constituante craignent, suite à la prise de la bastille par le peuple, des débordements incontrôlables et tentent par des mesures de calmer les esprits.

→ nuit du 4 août 1789 = abolition des privilèges, droits seigneuriaux et dîme => la société d'ordres est abolie.

- Le 26 août 1789 = déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui garantit le principe d'égalité des droits entre les citoyens. Les Français ne sont plus des sujets mais des citoyens.

→ souveraineté nationale, libertés individuelles, égalité des citoyens devant la loi et l'impôt et protection de la propriété privé = valeurs libérales garanties par la déclaration.

→ les femmes demeurent exclues de la vie politique et l'esclavage est maintenu.

- Le 5 octobre 1789, des femmes venues des quartiers populaires de Paris marchent sur Versailles pour se plaindre du prix du pain. Louis XVI promet du pain et la ratification des décrets de l'abolition des privilèges.

- Le 6 octobre, elles envahissent le château de Versailles et ramènent la famille royale aux Tuileries à Paris.

- L'Assemblée Constituante s'installe également à Paris, le pouvoir est ainsi placé sous la surveillance du peuple de Paris.

- La liberté d'expression permet la multiplication des journaux.

- Le 14 juillet 1790, la fête de la Fédération célèbre l'unité de la nation autour du roi Louis XVI qui prête serment devant la Nation, sur le champ de Mars.

II. L'échec de la monarchie constitutionnelle

1. Les réformes de l'assemblée nationale constituante (1790-1792)

- La constitution de 1791 garantit les grands principes de 1789, notamment la séparation des pouvoirs = séparation législatif / exécutif.

→ le roi demeure à la tête de l'exécutif sous le titre de Roi des Français. Il a un droit de veto suspensif (limité dans le temps) = il peut donc bloqué temporairement une loi durant 1 an.

→ le pouvoir législatif est détenue par l'Assemblée qui propose et vote les lois, le budget, elle déclare la guerre (= signe le + important du transfert de la souveraineté vers la nation).

- Néanmoins, le suffrage n'est pas universel mais censitaire (payer le cens -impôt- pour voter). En fait l'égalité des citoyens écrit dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen n'est pas respecté.

- Création des départements => justice et fiscalité décentralisées avec des fonctionnaires locaux élus

- Du fait de la liberté d'expression, la vie politique est intense. Les clubs politiques et les journaux se multiplient. Le club le plus important est celui des Jacobins.A Paris, les « sans-culotte » (artisans, petits commerçants) sont les plus révolutionnaires.

- Des tendances politiques se dessinent au sein de l'Assemblée : à droite les partisans du roi, les monarchistes, conservateurs, à gauche, les patriotes progressistes ou Jacobins, et au centre, les modérés, les Feuillants.

2. Un nouvel ordre social et religieux

- Les lois Allarde (2 mars 1791) et Le Chapelier (14 juin 1791) interdisent les corporations, le droit de grève et les syndicats → liberté économique.

- Constitution civile du clergé du 22 juillet 1791 = confiscation des biens du clergé qui deviennent biens nationaux qui sont vendus pour rembourser les dettes

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