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Chapitre 1: L'héritage de la Grèce Antique

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Par   •  18 Novembre 2013  •  2 877 Mots (12 Pages)  •  1 611 Vues

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PARTIE 1 : L’ANTIQUITE GRECO-ROMAINE

CHAPITRE 1 : L’HERITAGE DE LA GRECE ANTIQUE

SECTION 1 : LES EXPERIENCES POLITIQUES GRECQUES

I. Sparte, le modèle de cité aristocratique ( péninsule du Péloponnèse)

L’eunomnia : oligarchie en autarcie, société rigoureusement hiérarchisée

Grande rhêtra : texte fondateur des institutions

-Monarchie à 2 têtes, 2 rois, 2 dynasties

- La gérousia : l’aristocratie, le conseil des anciens qui vote la loi, décide de la paix …

- L’apella : l’assemblée populaire, tous les spartiates de plus de 30 ans élisent des magistrats

-Les ephores : les 5 magistrats, dirigeants exécutifs

Cité guerrière, société dompteuse d’homme : eugénisme, éducation militaire (enlèvement de la femme qui ne peut revenir qu’enceinte), puis les homioïs (les égaux) seront sélectionnés : ce sont les soldats qui possèdent une terre pour subvenir aux besoins de leur famille et qui sont admis au repas commun (infect pour endurcir le soldat). Les citoyens font le guerre et la politique, ils n’ont pas le droit de travailler. Ce sont les seuls à avoir des droit politiques. Les inférieurs sont les hilotes (esclaves qui travaillent à la place des soldats), les périèques (communauté non spartiate intégrée à l’armée, peut recevoir des décorations) et les prisonniers de guerre et autres esclaves …

II. Athènes, le modèle démocratique

5ème siècle avant JC : siècle d’or de la démocratie athénienne. La cité est victorieuse dans la guerre, commerçante et philosophe (sophisme)

Principes :

-L’insomnia : légalité de tous devant la loi

- Le domos : lee peuple fait et se soumet à la loi

- L’isegoria : droit égal à la parole, république des avocats

-Alternance de l’obéissance et du commandement, mandats courts, contrôle populaire

Institutions :

-L’ecclesia : l’assemblée populaire regroupe tous les citoyens (ni femme, ni esclave), c’est en réalité une structure religieuse, elle vote la loi et a le pouvoir d’ostracisme (faculté d’exiler pour 10 ans) et d’eusangélie (atteinte grave à la sécurité que la loi ne punit pas)

-La boulê, conseil administratif, 500 membres tirés au sort (démocratique)

-L’héliée, le tribunal, la justice populaire, 600 juges tirés au sort qui condamneront Socrate a mort pour avoir bafoué les dieux de la cité : polythéisme.

- Les sycophantes, cabinets d’accusateurs professionnels, débat contradictoire

III. Les monarchies héllénistisques (l’hegemon)

Empire d’Alexandre le Grand, conquête de la Grèce par la Macédoine

• Tradition macédonienne : royauté

• Tradition perso-egyptienne : le despotisme oriental, le roi de droit divin

• Tradition grecque : dimension héroique du bon gouvernant

La monarchie hellénistique à vocation universelle mais Alexandre meurt jeune et son empire est partagé. Le modèle de la royauté autoritaire (prosternation) inspirera Rome.

SECTION 2 : PLATON (427 – 348 avant JC)

Elève de Socrate. Aristocrate athénien, plusieurs voyages en Sicile où il tente un approche avec le tyran Denis 1er puis Denis, il sera mis de force sur un bateau spartiate (alors en guerre avec Athènes), racheté par un de ses élèves sur un marché au esclave : 3 mauvais expériences.

Fondateur de l’Académie. La République en – 375

Athènes est battue par Sparte qui impose un régime aristocratique

I. La définition de la politique

« La politique, c’est l’art d’élever les troupeaux. »

Le politique, c’est l’art de gouverner les hommes avec leur consentement (à l’inverse de la tyrannie)

Ce n’est donc pas la fonction qui compte mais les qualités intrinsèques du chef.

Les sciences du stratège (militaire), du juge, de l’orateur et du prêtre sont au service du politique.

La politique s’analyse concrètement, au travers de la législation, de l’administration, de la justice ou encore de la diplomatie.

La politique constitue la connaissance suprême mais c’est un pouvoir arbitraire (le génie politique est supérieur à la loi) et totalitaire (aucune liberté individuelle : sophocratie)

« Ce serait se tromper de croire qu’il suffit de faire des lois sur les actions relatives à l’ordre public sans qu’il faille descendre jusque dans les familles. »

II. La sophocratie

Le pouvoir de la sagesse, la domination de l’intelligence politique.

Peu importe le régime, tant que le chef est instruit de la science politique et qu’il a un tempérament adéquat (juste milieu entre violence et modération)

Soit les philosophes deviennent rois (émergence du génie politique), soit le roi devient philosophe. La tyrannie présente l’avantage d’un exercice effectif et absolu du pouvoir, qui peut être dirigé vers le bien si le roi est sage. Les rois doivent être philosophes et « pour que l’idée du bien triomphe, il faut balayer toutes les lois », inutiles si le gouvernant est bon

Conception élitiste : la multitude ne peut pas être éduquée donc il faut recruter les sages qui se transmettront le pouvoir de façon héréditaire.

Eugénisme, loi du nombre parfait, loi de reproduction : un seul enfant, les autres sont donnés aux couples stériles. « L’Etat est l’instrument privilégié appeler à enseigner la justice », éducation de l’âme. Education collective à base morale, sans les parents : les plus résistants deviennent producteurs.

Division de l’âme = division de la cité

- La raison

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