Deux conceptions du rôle et de l'action de l'Etat

Le Proche et Moyen-Orient : un foyer de conflits depuis la fin de la Première Guerre mondiale.

           Paru sur nos écrans en 1991, seulement trois jours après la fin de la guerre du Golfe, le document est une intervention publique télévisée. Qui s’adresse donc à tous, énoncé par le président de la République français, François Mitterrand.

Depuis la défaite de l’Empire ottoman en 1918, le Proche et le Moyen-Orient constituent un foyer de tensions et de conflits, dont les répercussions se font sentir dans le monde entier. Cette zone est au cœur des enjeux géopolitiques actuels.

Mitterrand étant le chef des armées d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, s’exprime ainsi sur la libération du Koweït qui marque la fin de la guerre. Cette allocution à en effet pour but de la justifier et de rassurer l’opinion publique sur ses conséquences. Dans quelle mesure la solution pour établir la paix que propose l’auteur dans le dernier paragraphe a-t-elle été mise en œuvre ? Nous essayerons de répondre à cette question à l’aide de ce plan. Dans un premier temps, la crise de 1991 et localiser ce foyer de conflits puis, quels autres facteurs de tensions troublent cette région. Et pour finir, la solution du président français pour établir la paix et ces limites.

            La création d’Israël en 1948 transforme la situation de la Palestine en foyer de conflit. En août 1990, l’Irak très endetté du fait de la guerre contre l’Iran, envahit le Koweït, qu’il considère comme une province perdue, pour s’emparer de son pétrole.

L’invasion affirme l’influence américaine prépondérante. L’ONU qui condamne cette action organise avec les Etats-Unis une coalition militaire et internationale de trente-quatre pays dont l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Royaume-Uni, La Syrie et la France.

Le président fait savoir les travaux des Irakiens pour réparer les dommages causés au Koweït. l-3 « libérer les prisonniers, aider à identifier les champs de mines »

D’autres facteurs tels que les ressources, guerre et conflits qui perdurent sont à l’origine de trouble de manque de communication l-8 « Comment réconcilier des peuples qui ne se parlent pas ? » et troublent cette région. Cette démontre également que l’implication des nations ne suffit pas.

             Dans le Golfe, le centre de gravité de l’exploitation pétrolière où l’or noir attise les  rivalités entre Etats et entre compagnies américaines et européennes. Les luttes se multiplient, afin de prendre ou de récupérer le contrôle de ces immenses ressources.  Aux conflits préexistants s’ajoutent ainsi guerres, coups d’Etat et interventions extérieures. L’opération de Tempête du Désert de janvier à février 1991, aboutit à la libération du Koweït et non au renversement de Saddam Hussein, qui réprime durement les rébellions chiites et kurdes que la coalition avait encouragées. On peut observer dans le discours que le chef d’Etat français  est contre le Kurdistan et ne souhaite pas forcément voir son indépendance  l-22 « D’autres problèmes au demeurant subsisteront dans la région. » « Droits des minorités, comme celles des Kurdes » Le facteur principal de la région étant le conflit israélo-arabe qui éclate à quatre reprises. Des tensions idéologiques et ethniques sont à l’origine du conflit israélo-palestinien, comme l’a été la guerre Iran-Irak de 1980-88. Ces guerres qui dégénèrent parfois en guerres internationales comme celle-ci ou en guerre civiles, avec la guerre au Liban opposant les chrétiens aux musulmans, et sunnites-chiites-kurdes en Irak, sont évoquées par François Mitterrand.

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