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Écrit Personnel Question Contemporaine

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Par   •  7 Octobre 2021  •  Dissertation  •  827 Mots (4 Pages)  •  340 Vues

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« Et qu’est-ce qu’une révolution ? un souffle d’air qui ride l’océan, s’en va et laisse la mer agitée » Gustave Flaubert.

La Révolution découle du latin « revolutionem » qui d’après son étymologie signifie « l’action de revenir en arrière, de recommencer », elle se veut donc être un cycle, une répétition.

On entend par Révolution un changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d’un État.

La question : « Les Révolutions font-elles table rase du passé ? » sous-entendrait que toutes les révolutions produites ont automatiquement effacées le monde d’avant.

Bien entendu, pour qu’il y a un recommencement il faut un changement soudain qui implique alors la création de son propre système de la légalité, c’est-à-dire ce qui caractérise un état de droit.

Ce recommencement implique de même une remise en cause de la stabilité et de l’équilibre général des institutions.

En conséquence pouvons-nous affirmer que les révolutions impliquent nécessairement un renouveau ?

Ce problème sera analysé sous deux angles, d’abord des révolutions ayant pour but un changement radical mais qui n’est pas sans empêcher une certaine continuité dans l’histoire.

Pour traiter du changement absolu qu’incarne les révolutions nous verrons les différents objectifs de celle-ci.

Le but premier de la révolution est d’obtenir un renouvellement complet, propre au bouleversement de toutes les structures de la société, qu’elles soient idéologiques ou matérielles. En ce cas la révolution parait comme une utopie susceptible de produire une cité idéale.

En effet, Platon dans La République, explique que la cité idéale ne peut être construite qu’une fois les trois piliers du monde grec abattus : la famille, la propriété et la magistrature, autrement dit la justice.

Ainsi cela implique que la société entière doit être repensée.

De plus la finalité de la révolution est de mettre en place son propre système de la légalité, le pouvoir révolutionnaire, une fois avoir renversé le pouvoir existant, créé ses propres institutions, procédures, principes et élaboré une nouvelle législation qui permette à son tour la création de nouvelles normes avec un système stable mais évolutif. Faute de capacité à évoluer le système est lui-même susceptible de faire face à des mouvements révolutionnaires.

En effet avec la proclamation de l’empire il y a un regain de stabilité suite à la période de chaos qu’illustre la Terreur.

La révolution a également pour objectif de repenser la place de l’État, qui déterminait les formes prises dans tous les aspects de la vie sociale, que ce soit l’existence ou non de la propriété, la place accordée au travail, la culture ou bien la religion.

En effet, la Révolution Française libère l’homme en abolissant les droits féodaux.

Ainsi l’État ne devient pas le garant fixe de la mécanique politique, sociale, économique et culturelle.

Enfin la révolution repense la place de l’individu

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