Que montre le parcours de madame Roland des pratiques politiques sous la révolution ?

Que montre le parcours de madame Roland des pratiques politiques sous la révolution ?

Au cours de la Révolution française et plus particulièrement au cours de la monarchie parlementaire, de nombreux changements dans la société s’opèrent. Madame Roland en est une figure emblématique, issue d’une famille bourgeoise où elle reçoit une riche éducation, elle épouse Jean-Marie Roland qui devient par la suite un député. Il est donc intéressant de voir ce que montre le parcours de Madame Roland des pratiques politiques lors de la révolution. Pour cela il est judicieux de d’abord se pencher sur les salons ainsi que les clubs avant de finir sur les tribunaux révolutionnaires.

Dès 1789, depuis Lyon, madame Roland encourage la création de salons et de clubs, ce qui leur donne un très grand développement. Dans les clubs, les membres débattent des thèmes de société, discutent des projets de loi et commentent l'actualité tandis que dans les salons, des femmes brillantes et hospitalières reçoivent avec distinction des personnalités de tous bords et de toutes origines pour animer des conversations de haut vol sur tous les sujets qui intéressent ces dames et ces messieurs : philosophie, politique, sciences, arts, lettres etc. Pour les clubs, les plus connus sont le club des Jacobins ou le club de 1789 et pour les salons, le plus populaire est celui de Mme Pastoret. Par ailleurs, lors de son arrivée à Paris madame Roland va en profiter pour créer son propre salon.

Une autre pratique courante de la révolution est le tribunal révolutionnaire c’est une juridiction criminelle d'exception établie en France sur proposition du député Georges Danton en mars 1793. Au total Le Tribunal a rendu 4 021 jugements entre un premier jugement du 6 avril 1793 et la chute de Robespierre, (26 juillet 1794), dont 2 585 condamnations à mort et 1 306 acquittements. Une des victimes a été Madame Roland qui, accompagné des principaux députés girondins fut jugée et condamné à mort le 8 novembre 1793.

En conclusion, grâce à son apport dans la popularisation des salons et grâce à sa présence dans la liste des victimes du tribunal révolutionnaire, le parcours de Madame Roland illustre parfaitement le fonctionnement politique qui est mis en place lors de la révolution française.

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