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Les mots et les rythmes du XIXème siècle

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Par   •  22 Octobre 2016  •  Cours  •  1 993 Mots (8 Pages)  •  914 Vues

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Histoire Cours Magistral 1

Les mots et les rythmes du XIXème siècle

Introduction :

Pourquoi le XIXème siècle ?

Présences du XIXème siècle : trois exemples récents.

Crise en Grèce actuellement, débat soulevé au XIXème, Etat crée en 1832, indépendance de l’Empire Ottoman. Tous les regards européens se tournent vers la Grèce.

Question migratoire dérangeante pour l’UE. L’écho au XIXème siècle, l’Europe était un continent d’émigartion, à l’intérieur de l’Europe, et vers d’autres continents, comme l’Amérique. La question des réfugiés politiques est posée tout au long du siècle, avec les révolutions.

Les printemps arabes en 2011, écho direct au printemps des peuples en 1848, en France, Italie, Autriche, Hongrie, nouveau principes politiques par le soulèvement, vague révolutionnaires, les observateurs s’emparent de la mémoire de cet épisode pour projeter sur l’interprétation de 2011

Quand on réfléchit à l’actualité récente, 19ème siècle assez proche de nous. Nous ne sommes pas les contemporains du 19ème, mais étrangeté familiarité à la fois :

un monde perdu, disparu, à observer de manière anthropologique

un monde familier malgré tout, creuset de la «  modernité »

Quand commence et quand termine le « long 19ème siècle » ? :

toute césure chronologique est le fruit d’une convention

Un choix intellectuelle est pragmatique, volonté d’insister sur une thématique. Dès 1789, des principes sont lancés. Dans ce cours, considérations pragmatiques.

Début, 1815, fin des guerres napoléoniennes, réorganisation de l’Europe au congrès de Vienne, tensions entre les aspirations révolutionnaires et la restauration des pouvoirs traditionnels.

Fin , vers 1900, l’Europe à son apogée économique et géographique, rôle des masses en politique, économique et internationale

Pourquoi l’Histoire ?

Ce que l’Histoire, comme savoir et discipline, peut apporter :

Réflexion sur le changement social et politique ( le 19ème siècle comme « laboratoire » d’analyse et d’interprétation )

sensibilité à la pluralité des chronologies et des temporalité

une mise en perspectives critique du monde contemporain

Les objectifs intellectuels du cours :

faire connaitre la trame de l’histoire ( dates, faits, cartes, chiffres )

inviter à réfléchir de manière dynamique aux questions soulevés par la « transformation du monde » au 19ème siècle ( J. Osterhammel)

faire lire et découvrir des ouvrages d’histoire et des sources historiques

Ses objectifs pédagogiques :

Un travail régulier articulant cours magistral et conférence de méthodes

la lecture d’un syllabus de texte sur le Drive

la maîtrise de la dissertation et de l’argumentation

Conseil de travail et de lecture :

Se familiariser avec des ouvrages courts et synthétique d’introduction

consulter les grandes synthèses problématiques en lien avec le cours

lire des développement thématiques à l’échelle européenne

Plan :

Le siècle de la « modernité » européenne ?

Le 19ème siècle, un laboratoire politique

Révolutions, empires et nations au 19ème siècle

I.

Quelle Europe ?

Une notion floue et un concept en devenir.

Une prétention croissance à incarner la civilisation à exporter.

Les frontières de l’Europe : déjà un problème politique et philosophique au 19ème siècle, des frontières externes à géométrie variable, de multiples frontières internes. Les relations de l’Europe aux espaces frontaliers sont complexes. Les cartographies essayent de séparer la Turquie d’Europe et la Turquie asiatique. Frontière culturelle différente des frontières politique et géopolitique, idem pour la Russie. Impact sur les effets de développement de la Russie des Tsars et de l’Empire Ottoman.

Tentative de cartographier les différences entre le peuples européens. Originalité de l’Europe des Balkans, considérée comme zone à part, tiraillée entre Europe de l’Ouest et l’Empire Ottoman, dont elle va se séparer plus tard. De même pour l’Europe de l’Est, en comparaison avec l’Ouest. Processus.

Prétentions à l’universalité, conduisant tensions politiques et géopolitiques au 19ème siècle. Une infime partie de la population mondiale, 20% en 1800, 24,9% en 1900. Malgré cela, un flot d’égocentrisme européen.

Europe s’est construite par la confrontation et la différenciation d’un autre qui serait différent.

Différences très profondes en Italie entre le Nord et le Mezzogiorno, mais unification en 1861.

B) Les visages de la modernité

« Moderne », « modernité », « modernisme », de l’usage artistique à la désignation d’une époque, tournée vers le progrès. « La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel, l’immuable. IL y a eu modernité entre chaque ancien peintre. » Baudelaire

La modernité comme « nouveau régime de temporalité » : une perception nouvelle du temps, orientée vers le futur, apparue avec la préside révolutionnaire de la fin du 18ème siècle. On a un véritable trouble et incertitude chez les contemporains un

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