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Objet Etudes PIB, IDH et autres indicateurs de développement

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Par   •  29 Mars 2014  •  2 180 Mots (9 Pages)  •  1 093 Vues

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OBJET D’ÉTUDE N° 2

PIB, IDH et autres indicateurs de développement

2013-2014

SOMMAIRE

INTRODUCTION p.1

PARTIE I :

A) Définition du PIB p. 2

B) Le calcul du PIB p. 4

C) Les limites du PIB p.5

PARITE II :

A) Définition de l’IDH p.7

B) Graphiques p.8

PARTIE III :

A) Indice de Santé social p.9

B) Indice de pauvreté multidimensionnelle p.11

CONCLUSION p.12

ANNEXES p.13

INTRODUCTION

L'indicateur économique dominant est actuellement, et depuis longtemps, le Produit Intérieur Brut (PIB).

Le PIB mesure le niveau de production d'un pays. C'est sa variation qui permet de mesurer le taux de croissance économique. Le PIB est apparu en France en même temps que la Comptabilité Nationale (CN) en 1945.

Pendant les 30 Glorieuses, le PIB/hab. a très fortement augmenté et on a observé de formidables gains en niveau de vies et en bien être. Le PIB n'était pas remis en cause, ou du moins on s'en contentait. Mais depuis quelques années, le PIB, en tant qu'indicateur de bien être, est vivement remis en cause. Dans notre économie moderne, plus complexe, est-ce que le bonheur est toujours dans le PIB ?

Autrement dit : le PIB est-il un bon indicateur de bien être ? N'y a t-il pas d'autres facteurs de bien être que le PIB ne prend pas en compte ?

Je vais tout d'abord présenter plus précisément ce qu’est le PIB, et voir les insuffisances du PIB comme indicateur de bien être. Nous allons ensuite, voir que d'autres indicateurs ont été créés afin de mieux appréhender le bien être.

PARTIE I : Le Produit Intérieur Brut

A) DÉFINITION

Le Produit Intérieur Brut ou PIB à été élaboré aux Etats-Unis, en 1932 pendant la « Grande Dépression », à la demande du Congrès qui souhaitait élaborer un indicateur synthétique de l'activité économique nationale afin de guider le choix des orientations politiques et d'en mesurer les effets. Le PIB est alors devenu, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, sous l'influence des néo-keynésiens, l'instrument majeur de mesure de l'activité économique. D'abord établi aux Etats-Unis, le PIB s'est ensuite universalisé, sous l'égide des Nations Unies.

Le PIB mesure le niveau de production d'un pays, c'est-à-dire sa croissance économique et permet donc d'évaluer et de comparer les performances économiques des pays. En résumé, il peut être défini comme la somme des valeurs ajoutées des producteurs résidant sur le territoire national.

Le PIB, est une estimation de ce qui, dans l’activité humaine, est mesuré de façon monétaire, il est exprimé en dollar US. Pour une activité donnée, on mesure ce qui a été produit ; on en déduit ce qui a été consommé dans le cadre de cette production ; et l’on obtient ce qu’on appelle la valeur ajoutée correspondante à cette activité. Le PIB est la somme de toutes les valeurs ajoutées créées au sein d’une économie.

Le PIB est donc une façon de mesurer les richesses créées, dans un pays et pour une année donnée.

B) LE CALCUL DU PIB

Il existe 3 méthodes de calcul du PIB :

Par la production : le PIB d'un pays est égal à la somme totale de biens et de services produits par ce pays, en incluant également les biens et services intermédiaires qui servent à la confection des produits finis.

Par les dépenses : le PIB d'un pays est égal à la somme totale de la valeur qui est ajoutée aux biens et aux services à tous les stades de leur production et par toute personne concernée dans ce pays.

Par les revenus : le PIB d'un pays est égal à la somme totale des revenus générés pendant la période de production, incluant les bénéfices, les taxes, les droits de douane et le salaire des employés.

Examinons la méthode de calcul du PIB par les dépenses, méthode répandue qui consiste à additionner les quatre types de dépenses dans un pays :

PIB = consommation + investissement + dépenses gouvernementales + exportation nette

La consommation forme la part la plus importante du PIB. Il s'agit de la totalité des dépenses effectuées en termes de biens durables et non durables et de services produit par un pays, tels que les dépenses en matière de nourriture, vêtements, carburants et services médicaux. La consommation dans cette équation ne prend pas en compte la valeur des biens ou des services importés.

L'investissement comprend l'acquisition de machines par des sociétés, la construction de nouvelles infrastructures (usines, etc....) et les achats immobiliers. Il n'est pas toujours évident de classifier un bien ou un service en tant que produit de consommation ou d'investissement. Les accords à ce sujet changent régulièrement.

Les dépenses gouvernementales comprennent l'achat d'équipements militaires, le paiement des salaires des fonctionnaires gouvernementaux, les dépenses en matière d'entretien des infrastructures. Elles ne concernent pas les services sociaux, tels que l'aide aux personnes âgées ou le chômage. La totalité des dépenses gouvernementales est donc égale à la somme des dépenses citées précédemment,

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