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Les révolutions Arabes

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Par   •  28 Avril 2013  •  2 436 Mots (10 Pages)  •  766 Vues

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Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, un jeune vendeur tunisien ambulant, s’immole à Sidi Bouzid pour protester contre la saisie de sa marchandise par la police. L’événement provoque le début d’une vague de contestation contre la vie chère et le chômage.

Les révolution arabes ont eu lieu en Tunisie, en Algérie, au Yémen, en Jordanie, en Mauritanie, à Oman, en Arabie Saoudite, au Liban, en Égypte, en Syrie, en Palestine, au Maroc, au Soudan, à Djibouti, à Bahreïn, en Irak, en Lybie, en Somalie, à Koweït, à Chypre et en Iran. Ces révolutions arabes on commencées le 17 décembre 2010 en Tunisie et se sont terminées le 14 février 2011 en Iran.

La révolution arabe (aussi appeler le printemps arabe) est un mouvement de révolte, un changement important et brusque dans la vie d’une nation. Dans les pays arabes le régime politique ne leurs convenaient pas, ils ont donc décidés de se révolter. Le Printemps arabe est un ensemble d’évènements populaires d'ampleur variable ayant touché de nombreux pays du monde arabe à partir de décembre 2010. L'expression de Printemps arabe fait référence au Printemps des peuples de 1848. Ces mouvements révolutionnaires nationaux sont aussi qualifiés de révolutions arabes, de révoltes arabes ou encore de réveil arabe. En plus des manifestations, le peuple c’est aussi aider des réseaux sociaux. Le terme réseau social désigne un site internet permettant à l’internaute de s’inscrire et d’y créer une carte d’identité virtuelle appelée le plus souvent « profil ». Le réseau est dit social lorsqu’il permet d’échanger avec les autres membres inscrits sur le même réseau : des messages publics ou privés, des vidéos, des photos… Les réseaux sociaux sont un ensemble de sites internet permettant de se constituer un réseau d’amis ou de connaissances tout en fournissant à leurs membres des outils et interfaces d’interactions et de communication.

Quel a été le rôle des réseaux sociaux dans les pays arabes ?

Tout d’abord, nous allons parler du but de la révolution arabe, comment le peuple a utilisé les réseaux sociaux et les résultats obtenu, puis, la perception des réseaux sociaux par le gouvernement et par le peuple. Ensuite nous allons aborder les conséquences sur les droits accordés après cette révolution. Pour finir nous allons donner l’exemple de certains pays.

La révolution en Tunisie et la chute du président égyptien Hosni Moubarak ressemblent aux bouleversements politiques observés dans le passé, sauf sur un point : le rôle clé joué par les réseaux sociaux. Facebook, en particulier, autrefois considéré comme un passe-temps high-tech pour adolescents désœuvrés, apparaît désormais comme un outil politique de premier ordre. Pourquoi les réseaux sociaux ont-ils été si utiles aux manifestants tunisiens et égyptiens ? La révolution tunisienne et Égyptienne où les manifestations ont entraîné la chute du président Hosni Moubarak montrent que les réseaux sociaux sont, sur le plan politique, beaucoup plus puissants qu’on ne l’imaginait auparavant. Les citoyens de ces deux pays apprécient le web en tant que source d’information non censurée. Dans les deux pays, Internet touche un large public. La plupart des autorités estiment que 3,6 millions des 10,5 millions de Tunisiens sont connectés. En Egypte, sur 80 millions d’habitants, 17 millions, soit plus de 20 % de la population, le sont également, Facebook est aussi populaire en Tunisie. Non seulement ces réseaux avaient une utilité en termes d’information, mais ils ont aussi fait naître chez ces personnes un sentiment d’appartenance collective. Depuis le commencement des événements en Tunisie et en Égypte, les réseaux sociaux et plus particulièrement Facebook jouent un rôle important. Le quotidien français Libération explique ainsi que «les réseaux sociaux ont été une pièce maîtresse de cette révolution» D’une certaine manière on peut voir les réseaux sociaux comme une « arme » puisque qu’ils présentent différents aspects. Ils déjouent tout d’abord la censure, arrivent à fédérer les peuples, permettent de protester et manifester ses opinions.

Nous savons tous le rôle des réseaux sociaux et d’internet dans la propagation des révolutions arabes. Les réseaux sociaux sont une source essentielle d’informations, comme en témoignent les résultats obtenus par France24, la chaîne française des nouvelles internationales qui diffuse en trois langues (Français, anglais et arabe).

Le 15 janvier 2011, une jeune Égyptienne de 21 ans connue sous le pseudonyme d'Alyouka sur twiter publiait le message suivant : “plus de 16 000 personnes vont manifester au Caire, le 25jan, rejoignez-nous!”. Un appel similaire à tant d’autres appels à la révolte

Symbole de l’importance du rôle des réseaux sociaux dans le printemps arabe, ce mot-clé est surtout devenu acteur de l’Histoire en cours. “Il peut même être considéré comme l’équivalent pour la révolution égyptienne de ce que la prise de la Bastille a été pour la révolution française”, juge Charlie Beckett, directeur du département de communication à la London School of Economics. “Comme la prise de la Bastille, l’utilisation de ce mot-clé sur Twitter n’est pas une étape essentielle dans le déroulement des événements, mais son introduction a permis d’offrir un marqueur simple et fort auquel les révolutionnaires égyptiens pouvaient se référer”, explique-t-il à France 24.

Tout au long des mobilisations populaires les réseaux sociaux ont permis d'évaluer la rapidité de propagation des appels à manifester. Le célèbre réseau social américain de microblogging a même demandé après la fin de la révolution égyptienne à Alyouka de raconter l’histoire de son tweet fondateur sur le blog de Twitter consacré aux messages passés. Elle y explique que Twitter a eu “un impact énorme pour permettre aux Égyptiens de partager les informations pratiques durant les manifestations”.

Mais avant d'obtenir ces résultats, le gouvernement a voulu mettre fin à la propagation des messages lancer sur les réseaux sociaux.

Le gouvernement tunisien surveillait de près l’utilisation d’internet et a tenté de limiter l’accès à de nombreux sites, mais beaucoup de gens sont arrivés à contourner ces restrictions grâce à des combines permettant de cacher leur identité aux employés du gouvernement. Malgré les tentatives de piratage et de blocage des comptes Facebook, Twitter et autres, les échanges d’informations et la publication de photos ainsi que de vidéos n’ont pas pu être empêchés Tout cela a totalement échappé aux autorités tunisiennes

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